Le gouvernement défend que l’état d’alerte était « essentiel » et qualifie la décision constitutionnelle de « décision sans précédent »

A La Moncloa, bien que le « respect » soit montré, il y a un malaise sur le jugement, et les mécanismes pour « étudier » la peine ont déjà été activés.

Pedro S
Pedro Snchez, ce mercredi, avec la ministre de la Justice, Pilar Llop, et la première vice-présidente, Nadia Calvio, présente la Charte des droits numériques.Chema MoyaEFE
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Au gouvernement, ils attendaient le prononcé de la Cour constitutionnelle sur le décret qui instituait le premier état d’alerte, en mars 2020, et qui stipulait l’enfermement général de la population. La décision, adoptée à la majorité, a provoqué une « surprise » et un malaise au sein de l’exécutif, qui la qualifie de « décision sans précédent », alléguant que des pays autour de l’Espagne ont adopté des formules et des décisions très similaires. Des sources gouvernementales indiquent que ce décret était « essentiel pour sauver des vies ».

La situation du Constitutionnel, bien que plus d’un an se soit écoulé depuis cette décision, il s’agit d’un revers majeur pour le Gouvernement, d’où la colère des La Moncloa, plongé dans la passation des pouvoirs après la crise gouvernementale. Il montre du « respect » pour la décision, mais tous les mécanismes pour « étudier » la peine ont déjà été activés.

La première chose qui ressort est qu’elle a été menée à la majorité de six voix contre cinq, « ce qui suggère le débat interne que cette décision a provoqué », selon les sources du gouvernement de l’État.

Un autre détail que le gouvernement commente est que la condamnation répond à un appel présenté par Vox, une formation qui, rappellent-ils, a voté en faveur de l’état d’alerte lors de sa première présentation au Congrès.

Faute de connaître en profondeur les arguments avancés par les six magistrats, des sources gouvernementales, en plus d’afficher leur « surprise », exposent le « caractère imprévisible » de la peine et défendent que le décret qui a établi le premier état d’alerte était fait  » selon le Constitution Pourtant le loi organique l’alarme, l’exception et les états du site ».

Le Gouvernement défend que sans cet outil il n’aurait pas été temps d’arrêter le virus et il n’aurait pas été possible de maintenir les mesures nécessaires pour arrêter sa progression au-delà de 60 jours. Ils s’opposent à la décision constitutionnelle selon laquelle d’autres pays européens « ont eu recours à des formules similaires, dans le cadre de leurs lois respectives, pour lutter contre la pandémie ».