Le détenu pour la fusillade meurtrière à Salamanque est un agent de sécurité sans permis d’armes

Son environnement le définit comme un « homme violent ». Lors de la fusillade survenue samedi, un homme a été tué et une femme grièvement blessée.

Image d'archive d'un furg
Image d’archive d’un fourgon de police.Police nationale
  • Événement Un homme mort et une femme grave dans une fusillade survenue à Salamanque
  • Arrêter Arrêté l’auteur présumé de la fusillade de Salamanque dans laquelle un homme est mort

La police a révélé que la personne arrêtée pour la fusillade de samedi dernier à Salamanque, au cours de laquelle l’auteur présumé a tué un homme et laissé une femme extrêmement grièvement blessée, est un agent de sécurité qui n’a pas de permis d’armes à feu et que son environnement a défini comme « un homme violent ».

Le chef provincial de la police nationale de Salamanque, le commissaire Luis Esteban Lezaun, a reconnu ce mercredi, lors d’une conférence de presse, que les enquêteurs avaient été frappés par « la réaction excessive et absurde à peu d’impulsion ».

Le policier a confirmé les données recueillies par le juge dans son injonction d’entrer en prison pour auteur présumé de la fusillade, qui a affirmé avoir rencontré les deux victimes, accompagnées d’une autre femme, dans un bar de la capitale de Salamanque, où il a invité les deux femmes à prendre un verre et, bien qu’elles aient décliné l’invitation, a fini par s’asseoir à côté d’elles pendant une demi-heure.

Malgré le fait qu’il y ait eu une « légère » altercation entre le détenu et les victimes dans ce bar, « c’était une réaction excessive à si peu d’encouragements », a ajouté le commissaire Luis Esteban Lezaun, qui a expliqué que les personnes arrêtées avait un casier judiciaire, depuis une dizaine d’années, pour avoir participé à un combat.

Au moment de l’interpellation et lors de la perquisition au domicile de l’auteur présumé de la fusillade, divers couteaux et armes ont été retrouvés. une « collection de machettes », en plus de plusieurs gilets de police, comme l’ont expliqué des sources de l’enquête à Efe.

En ce qui concerne l’arme, qui se trouvait dans le Centre de déchets solides de Gomecello (Salamanque), après l’avoir jeté dans une poubelle, le commissaire a assuré qu’il fait l’objet d’une enquête s’il a été utilisé dans d’autres crimes et s’il est légal.

Elle a précisé que les munitions retrouvées, tant dans la maison du détenu que dans les nacelles retrouvées sur les lieux de la fusillade, sont d’une marque et d’un modèle « très rare en Espagne ».

Pour sa part, le sous-délégué du gouvernement à Salamanque, Encarnacin Prez, qui a également participé à la conférence de presse, après avoir félicité la police pour son travail, a expliqué que la femme grièvement blessée est toujours admise à la Virgen de la Vega et que son évolution est attendue pour étudier la possibilité de pratiquer une « seconde intervention chirurgicale ».