Sandro Rosell courtise Trapero et d’autres célébrités pour son assaut contre Barcelone

L’ancien président du Bara prépare sa candidature aux municipales de 2023

L'ancien chef des Mossos, Josep Llu
L’ancien chef des Mossos, Josep Llus Trapero et Sandro Rosell.EPE
  • tribunaux La justice offre à Sandro Rosell 18 000 euros de dédommagement pour près de deux ans de prison contre la réclamation de 29 millions
  • Catalogne La Generalitat licencie le major Trapero pour « perte de confiance »

C’était mettre les pieds dans la zone VIP du God Tennis Trophy, où la bourgeoisie barcelonaise se rend tous les midis de la semaine que dure la compétition pour le déjeuner, et les expressions d’affection pour Sandro Rossell Ils se sont avérés être une constante. La possibilité qu’aux élections municipales de 2023 l’ancien président de Bara finisse par concourir dans une candidature indépendante qui détrône Ada Colau Il suscite de nombreuses attentes et des signes publics de soutien, comme en témoigne sa visite le 22 avril dans les installations du club de tennis centenaire. Mais aussi les doutes de ceux qui prédisent, en privé et avec un demi-sourire, qu’il s’agit d’un projet personnel voué à l’échec. Une nouvelle « opération Valls ».

Los que le estn alentando a Rosell a decidirse a dar el salto a la poltica sostiene que el empresario tiene una oportunidad nica de convertirse en el nuevo alcalde debido a la conjuncin de factores: el « hartazgo de los ciudadanos » tras ocho aos de gobiernos de Colau y ms de una dcada de proceso independentista, la dificultad del resto de partidos -PSC, JxCat, ERC, PP, Vox y Cs- de encontrar un candidato con el carisma necesario para liderar una candidatura que aglutine « el voto del cambio » y du postcolauisme. Et last but not least, sa popularité retrouvée après avoir passé deux ans en détention provisoire et finalement acquitté par la Haute Cour nationale. Un épisode qui, dans les secteurs de la souveraineté politique et médiatique, a été présenté comme une autre attaque contre la Catalogne par la « justice espagnole franquiste » et Rosell comme une victime.

En contrepoint de l’enthousiasme « sandriste », d’éminents hommes d’affaires et professionnels ayant une expérience politique l’ont déjà averti qu’il peut répéter les démarches de Manuel Valls, dont le retour dans sa ville natale en 2019 pour battre Colau aux urnes a suscité un premier enthousiasme au sein de l’oligarchie, qui s’est progressivement estompé au point qu’ils l’ont laissé tranquille et que le PSC a refusé de s’allier à lui. « Je lui ai déjà dit qu’il aurait tout au plus deux conseillers, mais il est décidé à se présenter », avoue avec résignation un homme d’affaires qui entretient des liens d’amitié avec Rosell et qui a un passé politique. Comme d’autres voix l’avertissent que sa longue confrontation, dès l’étape de la présidence Bara, avec l’homme d’affaires journaliste Jaume Roures fera des ravages s’il entre en politique.

Sans le soutien des partis

Pour l’heure et devant ce concert d’opinions, l’ancien président du Bara étudie ses options, pressant le ressenti des quartiers et des associations de quartier, analysant les sondages commandés et esquissant une candidature à vocation de représenter le centre catalan, voire de récupérer l’esprit « pragmatique » de l’ancienne convergence de Pujol et de son père James Rosellmais surtout il est loin des partis politiques actuels.

En fait, l’un des messages transmis par le projet naissant est un certain rejet de établissement Homme politique catalan, même par désir de se venger de l’État et des représentants des élites catalanes qui lui ont tourné le dos, après avoir passé près de deux ans en prison préventive accusé de blanchiment d’argent, jusqu’à ce que le Tribunal national l’acquitte de tous chargé en avril 2019.

De cette façon, Rosell a exclu toute alliance ou intégration dans d’autres acronymes avec des partis tels que Valents et Centrem -l’ancien ministre ngels Chacn l’a sondé pour être son candidat- qui aspirent à occuper ce même espace du centre-droit catalan -il a avoué qu’il voterait pour l’indépendance lors d’un référendum – et il a déjà précisé que s’il se présente aux élections municipales, il couvrira le coût de la campagne avec ses avoirs personnels.

Dans cette volonté de rompre avec la carte politique actuelle et que son discours et son projet « portent exclusivement sur Barcelone et la gestion municipale », Rosell a déjà commencé à courtiser certaines personnalités de la capitale catalane sans passé directement lié aux partis politiques.

L’une des célébrités prioritaires sur l’agenda de Rosell est l’ancien major des Mossos d’Esquadra, José Luis Traperoqui, s’il rejoint la candidature, permettra à l’ancien président de Bara d’envoyer un message très fort concernant l’une des principales préoccupations des barcelonais, avec la saleté : l’insécurité croissante des citoyens.

Rag et un visage de TV3

Ce n’est pas la première fois que le nom de Trapero est associé à une candidature. Après les attentats islamistes du 17 août 2017 et avant le référendum illégal du 1-O, alors que le chef des Mossos d’alors était devenu une référence en matière d’indépendance, de l’environnement du président de la Generalitat d’alors, Charles Puigdemontla possibilité a été évoquée qu’il rejoigne la liste JxCat avec l’idée de devenir le nouveau ministre de l’Intérieur.

La réalité actuelle de Trapero est très différente, avec une partie du mouvement indépendantiste le qualifiant de « traître » après avoir été acquitté par le 1-O de la Haute Cour nationale, et l’actuel gouvernement de la Generalitat les a renvoyés pour « manque de confiance ». « , mais en maintenant une haute valorisation parmi une partie de la population et le corps des Mossos d’Esquadra.

« Rosell veut recruter les meilleurs professionnels extérieurs à la politique », soulignent des sources proches de son projet à propos de la candidature « transversale ». Parmi les personnes populaires qu’il courtise avec sa plateforme citoyenne pour « ramener la joie à Barcelone », il y a aussi un présentateur TV3 bien connu, des représentants des fédérations sportives et du monde de la culture.