Sánchez attaque Feijo et se réfugie dans la guerre et la pandémie pour justifier la crise économique

Le président exhorte le « populaire » à décider s’il préfère « entraver ou aider » le gouvernement

Sánchez se réfugie dans la guerre et la pandémie pour justifier la criseLE MONDE
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Le président du gouvernement s’est abrité derrière la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid pour justifier, une fois de plus, les difficultés économiques rencontrées par les familles et les entreprises espagnoles. Pedro Sánchez a également attaqué la gestion menée en Galice par le nouveau président du PP, Alberto Nez Feijo, qu’il a exhorté à voter en faveur du plan de choc conçu par l’exécutif pour pallier l’effondrement de l’économie. Sánchez a exhorté le premier parti d’opposition à décider s’il préfère « entraver ou aider ».

Le chef du gouvernement s’est ainsi exprimé en réponse à la porte-parole du PP, Cuca Gamarra, qui a dressé un scénario économique « très difficile » dans sa question et accusé le président de « fermer les yeux ». « Il semble », a-t-il dit, « que vous ne vouliez pas voir des familles ne pas joindre les deux bouts » et a ensuite convoqué Sánchez pour expliquer « quel avenir attend les Espagnols avec votre gouvernement ».

Sánchez a insisté sur le fait que ceux dérivés de l’invasion de Ukraine et la pandémie covid ils sont à l’origine de la situation actuelle du pays. Il a assuré que le gouvernement « le prend en charge » et a été « convaincu » que Espagne « ira de l’avant grâce à l’effort » que l’Exécutif va déployer et pour lequel, a-t-il prédit, obtenir le soutien de la majorité des Congrès.

Gamarra lui a reproché sa tendance à « affronter » tous les secteurs, à « affronter » certaines communautés avec d’autres et à mettre « le bâton dans la roue » de ceux qui créent la richesse et ne sont pas de sa corde idéologique. « Plus d’emplois et moins de conseillers pour 22 ministères et moins de comités d’experts nommés à la main », a claqué la porte-parole du PP, qui a exigé que le président « écoute Feijo et copie ses propositions », rectifiant ainsi les politiques qui, a-t-il assuré , « ils nous mènent à la ruine. » « Il y a une autre façon de gouverner », a souligné le député PP qui, désormais, est la voix du nouveau président populaire au Congrès.

Egalement assaillie de reproches, l’intervention du député mario garcs adressée à la première vice-présidente et ministre de l’Économie, Nadia Calvio, qui a demandé au premier parti d’opposition de « sortir du circuit » et de se joindre aux efforts du gouvernement.

Le porte-parole de Vox, Ivn Espinosa de los Monteros, a suivi le modèle des accusations, accusant Calvio d’avoir souscrit « à la guerre, à Franc et à la pandémie » pour répondre à toute question et critique qui serait faite à la gestion du gouvernement. Espinosa de los Monteros a insisté sur le fait que l’économie espagnole souffre déjà de stagflation et face à cela, le gouvernement est « incapable » de concevoir un réponse Le député Vox a exigé que l’exécutif dégonfle le taux de la impôt sur le revenu pour ne plus « alourdir le dos des Espagnols » avec des « impôts cachés ».

L’inflation galopante a également été l’argument utilisé par le représentant de Ciudadanos, Edmundo Bal, qui a demandé à Calvio d’expliquer les réformes structurelles qu’il envisage de mener pour résoudre les problèmes. Selon lui, le gouvernement « vient toujours en dernier » et « ne fait que rafistoler ». Pour les oranges, il est indispensable d’ajuster les taxes, de déflater le taux IRPF et d’inclure le nucléaire « dans la recette ». Bal a prédit que les mesures incluses dans le plan de choc seront « anciennes » lorsqu’elles atteindront le Congrès pour validation.