Puigdemont et les anciens « consellers » en fuite demandent à Llarena de suspendre officiellement les Eurorders

Ils demandent au juge Llarena s’il a communiqué cette mesure aux forces de sécurité après la dernière résolution de la Cour européenne

Carles Puigdemont, à Bruxelles en septembre dernier.
Carles Puigdemont, à Bruxelles en septembre dernier.Yves HermanREUTERS
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Carles Puigdemont souhaite que le juge de la Cour suprême suspende formellement l’ordonnance d’euro à son encontre. C’est ce qui ressort de la lettre adressée ce lundi au juge d’instruction de la procs, Pablo Llarena, qu’il interroge sur sa réaction à la dernière décision du Tribunal de l’UE sur l’immunité de l’ancien Président.

Vendredi dernier, dans une résolution, le vice-président de la Cour européenne a rejeté la demande de Puigdemont de réactiver son immunité en tant que député européen jusqu’à ce que la décision préjudicielle sur les Eurorders soulevée par Llarena soit résolue. Elle a estimé que la mesure n’était pas nécessaire puisqu’elle a interprété que le dépôt de la décision préjudicielle entraînait la suspension des Eurorders.

La demande de réactivation à titre conservatoire de l’immunité qui lui a été retirée par la Chambre européenne a été soulevée après Italie, malgré l’existence de la question préjudiciable, a détenu Puigdemont à son arrivée en Cagliari. Enfin, le tribunal italien a considéré que l’ordonnance en euros était en attente, mais ce qui s’est passé a révélé que Puigdemont continuait d’apparaître comme prétendu sur les ordinateurs du système Schengen.

Dans sa lettre, la défense de Puigdemont et de l’ancien les conseillers Clara Ponsat, Llus Puig et Toni Comn demande au magistrat d’indiquer si, « en raison des conséquences […] auquel se réfère le vice-président du Tribunal de l’Union européenne dans son ordonnance du 26 novembre 2021 de S.E. juge d’instruction, conformément au principe de coopération loyale, les instructions appropriées ont été émises pour rendre effective la suspension de cette procédure pénale à toutes fins ».

La demande est dirigée « notamment » en relation avec « les différents mandats d’arrêt émis dans cette affaire pénale, communiquant ladite suspension aux différentes forces et organes de sécurité de l’État, ainsi qu’au Système d’information Schengen déjà Interpol« .

Les trois fugitifs demandent également qu’on leur remette une copie des notifications que Llarena « en vertu de ladite suspension et conformément au principe de coopération loyale, ont été faites aux forces et organes de sécurité de l’État, au système d’information Schengen. et Interpol, dans le cadre de la suspension de ces ordres. »