Podemos soutient l’enquête de Marlaska pour le retour de mineurs à Ceuta : « Les droits de l’homme doivent être respectés »

Crise migratoire de 2021

Les ‘violets’, qui s’étaient déjà focalisés sur le ministre l’été dernier, qualifient de « sérieux » le retour « chaud » des jeunes

Isa Serra, porte-parole de Podemos, c'est mon
Isa Serra, porte-parole de Podemos, ce mercredi.MARÉCHALEPE
  • À l’intérieur Le cas des mineurs de Ceuta près de Marlaska : « Sur instruction du ministre, le retour est effectué »

Podemos, membre minoritaire du Conseil des ministresse félicite de l’enquête judiciaire promue par le procureur clarifier les détails des retours « graves » à Maroc des mineurs entrés massivement dans Ceuta en mai 2021.

Une enquête qui, comme EL MUNDO l’a publiée cette semaine, indique que le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, était au courant de retours que le ministère public considère comme contraires à la loi et qu’un juge de Ceuta enquête déjà. Les retours, selon Podemos, « ne respectent pas les droits de l’homme », c’est pourquoi ils soutiennent la détermination de la procédure et la clarification de qui garantit les rapatriements.

« Il faut respecter les droits de l’homme », a souligné le co-porte-parole ce mercredi logementIsa Serra. « Les retours à chaud, et plus encore chez les mineurs, sont quelque chose de vraiment grave qui ne respecte pas les droits de l’homme. »

« Par conséquent », a averti Serra, du parti violet, il est considéré qu' »il est essentiel que toutes les informations soient fournies et que l’enquête nécessaire soit menée afin que les violations des droits de l’homme ne se reproduisent plus, comme c’est le cas avec ce [caso] ».

L’accent mis sur l’intérieur

Le ministre de l’Intérieur est dans le collimateur de Podemos depuis au moins un an. La cheffe des Droits sociaux et chef du parti, Ione Belarra, prévenait déjà à l’été 2021 que « tout processus de regroupement familial doit avoir un protocole qui inclut des entretiens individualisés avec les enfants ». Une action qui devrait également être portée à la connaissance du parquet, soulignaient-ils alors depuis Podemos, pointant du doigt la gestion de Marlaska et le manque de communication entre l’Intérieur et les Droits sociaux.

De même, Belarra a exigé en juin par lettre à Marlaska d’être « transparent » sur les actions menées à la frontière avec le Maroc lors de l’avalanche qui a effondré le poste frontière de Melilla et fait plusieurs dizaines de morts. Il a également demandé à la fois à l’Intérieur et aux Affaires étrangères de promouvoir une « enquête indépendante » pour détailler la procédure et de conserver les enregistrements de ce qui s’est passé.