Page avertit Snchez que le « pardon injustifié » pourrait être une « condamnation » pour le PSOE

Le président de Castilla-La Mancha ouvre la porte quand les dirigeants indépendantistes ne montrent aucun regret

Page estime que ce sera « l’une des graves erreurs de la démocratie » si la grâce est accordée.LE MONDE (Vidéo) // EFE (Photo)
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La volonté du gouvernement d’accorder des pardons aux dirigeants ne ferait pas que supprimer les rapports contre les Poursuivre et la Cour suprême, mais implique également la suppression interne du PSOE. Bien que la direction socialiste ferme les rangs dans le but de Pedro Sánchez et que de grandes dissonances ne soient pas attendues, il y a des secteurs du parti qui rejettent la mesure de la grâce. Emiliano Garca-Page, président de Castilla La Mancha, fait partie de ceux qui expriment cet inconfort.

Le leader autonome est l’un des premiers à élever publiquement la voix pour exprimer son opposition. Pedro Snchez, qui ouvre la porte au pardon lorsque les dirigeants de l’indépendance ne se repentent pas et avertissent même qu’ils vont refaire la même chose, est odieux. Ce sera une grave erreur de démocratie si cela se produit.

Le baron castillan-manchego, qui a rappelé à Sanchez qu’il était venu La Moncloa après une condamnation brutale contre le PP qui a la même légitimité que celle du procs, a averti que le pardon injustifié de quelqu’un qui insiste pour faire de même pourrait devenir une condamnation pour ceux qui prennent la décision ou l’organisation qui la soutient, en référence au gouvernement et au PSOE.

Un aspect qui inquiète particulièrement Page et d’autres barons comme Javier Lambn, président d’Aragn. Le plus grave de tout, c’est que ceux qui sont touchés, ceux qui ont sciemment et consciemment perverti, délibérément, l’ordre constitutionnel, insistent aujourd’hui pour le refaire, insistent pour le répéter.

C’est la peur qui s’est installée dans les secteurs socialistes. Le bilan politique qui devra être payé pour cette mesure. À La Moncloa, ils estiment qu’à un horizon sans nominations électorales, l’érosion et l’érosion de la décision n’auront pas à avoir un impact sur les prochains cycles électoraux. Mais dans les régions, où il s’agit entre autres de savoir qui peut entraîner l’électorat des citoyens, la stratégie du gouvernement s’inquiète.

Page, qui a reçu jeudi la première dose du vaccin Covid, a critiqué le gouvernement pour avoir déclaré que les pardons avaient un objectif politique. Les grâces ne devraient jamais avoir une origine ou un but politique. Directement et sans tabou, il a exprimé son souhait de toute mon âme et de mes convictions les plus profondes, que la décision de ne pas pardonner aux indépendantistes catalans ne soit pas prise. Il estime que cette approche politique est ce qui présente le danger d’être perçue comme un transfert ou une considération aux indépendantistes.

Selon le président castillan-La Manche, une décision favorable sur les grâces n’aiderait pas à se concentrer sur le problème de Catalogne. De plus, il a de bonnes chances d’être stérile. Et, avec le vaccin qui vient d’être mis, il a déclaré: Une mesure de grâce que je n’aime pas du tout.

Felipe Gonzlez rejette les grâces: « Dans ces conditions, non »

EUROPE PRESS | EFE

Ancien Premier ministre Felipe Gonzalez a refusé d’accorder la grâce aux détenus de la procs Catalan. « Dans ces conditions, je ne ferai pas le pardon », a-t-il répondu.

Cela a été exprimé dans une interview dans «  El Hormiguero  » de Antenne 3, dans lequel il a rappelé que le Constitution L’espagnol est « non-militant ». « Ce que (la Constitution) n’admet pas, c’est enfreindre les règles du jeu », a-t-il défendu.

Dans ce contexte, il a souligné qu’au-delà du fait qu’il n’y a pas de repentir de la part des dirigeants de l’indépendance, la Constitution n’admet pas que quelqu’un enfreigne unilatéralement les règles du jeu. S s’est souvenu que quiconque veut le modifier a la volonté de l’essayer légalement.