L’espionnage présumé des indépendantistes s’est concentré sur 2019 avec le gouvernement de Sánchez

Le rapport sur lequel les séparatistes fondent leur accusation ne fait que situer une écoute électronique du temps de Rajoy, celle qui aurait été pratiquée sur Jordi Snchez

Le président du gouvernement, Pedro S.
Le président du gouvernement, Pedro SánchezAFP

Le mouvement indépendantiste catalan a des arguments pour exiger que Pedro Snchez soit tenu responsable de l’espionnage présumé car, selon ce qui est inclus dans le rapport du Citizen Lab, la quasi-totalité des écoutes téléphoniques effectuées sur les téléphones portables des séparatistes ont eu lieu lorsque le chef de le PSOE exerçait déjà la présidence du gouvernement.

Selon l’organisme dépendant de l’Université canadienne de Torontoseul le secrétaire général de Junts -alors président de la CPN-, Jordi Sánchez, avait été espionné avec Mariano Rajoy au pouvoir. Cela se serait produit, plus précisément, en 2017, coïncidant avec le point le plus critique du processus sécessionniste, puisque cette année-là, le 1-O et la déclaration unilatérale d’indépendance ont eu lieu.

Même si lui Centre national de renseignement (CNI) aurait acquis l’achat du programme d’espionnage en 2016 et, par conséquent, lors du dernier gouvernement populairele document sur lequel les sécessionnistes fondent toutes leurs accusations indique que plus de 90 % des ponctions ont été effectuées après l’investiture de Sánchez en juin 2018. Concrètement, 35 des 37 que Citizen Lab a réussi à localiser temporairement ont eu lieu jusqu’en octobre 2019, c’est à partir du procès du procs et lorsque l’actuel président du gouvernement a réussi à revalider sa position grâce au soutien qu’il a reçu d’ERC en échange de la mise en place de la table de négociation sur le conflit.

En 2019 et 2020 les terminaux de l’ancien président de la Generalitat Quim Torra auraient été espionnés ; de l’actuel président de l’ANC, Eliséda Paluzie; de la femme de Carles Puigdemont,Marcela Topor; des collaborateurs de l’ancien président, JosephMaria Matamala Oui Josep Llus Alay; du porte-parole de l’ERC au Parlement, il était également considéré comme son chef plombier, Sergio Sabri; du secrétaire général des républicains, Marthe Rovira; du leader PDeCAT, David Bonvehdu vice-président du Parlement de l’époque, Josep Costaou les avocats Andreu Van den Eynde Oui Gonzalo Boyé, intimement liée à la défense des leaders indépendantistes. D’autres écoutes téléphoniques, comme celle du Père Aragons, n’ont pas pu être datées.

Sur la liste des espions présumés de cette période figure également celui identifié comme le chef du personnel de procédure et chef présumé de Tsunami Democrtic, Xavier Vendrel.