Le Gouvernement rectifie et endosse les garanties de la Cour des Comptes

L’exécutif catalan recourt à l’entité financière publique détenue par la Generalitat après le refus des banques privées de couvrir son fonds

Le Président de la Generalitat, Pere Aragon
Le président de la Generalitat, Pere Aragons, hier avec le ministre-président des Flandres.Quique GarciaEFE

Le gouvernement catalan rectifie et recourt enfin à l’Institut catalan des finances (ICF) -une entité financière publique détenue par la Generalitat- pour garantir les garanties millionnaires que la Cour des comptes exige des dirigeants de la procs.

Le Gouvernement en profitera après hier que le Ministre de l’Economie, Jaume gir, Jetez-le. Elle le fait le jour même de l’expiration du délai de paiement des obligations imposées par l’organe de surveillance et en raison du refus des banques privées de compenser le fonds de 10 millions activé par la Generalitat pour protéger le patrimoine des Oriol Junqueras, Carles Puigdemont, Artur Mas et une trentaine de hauts fonctionnaires de la Generalitat auxquels la Cour des comptes réclame des cautions d’une valeur de 5,4 millions pour avoir promu la cause séparatiste à l’étranger avec de l’argent public.

Gir a allégué qu’au cours des dernières heures, il avait reçu des « appels » de travailleurs de l’ICF l’exhortant à recourir à l’entité publique de la Generalitat pour garantir les obligations, une possibilité qui était déjà prévue dans le décret approuvé par le gouvernement le 6 juillet. . , mais que le ministre de l’Économie avait exclu hier d’utiliser pour « protéger » ses travailleurs. « Mes paroles ont servi à ce que les gens de l’ICF m’aient demandé s’il vous plaît que pour eux il ne reste pas », a fait valoir Gir au siège parlementaire.

Le gouvernement modifie ainsi la procédure qu’il avait promis d’utiliser pour couvrir les obligations des dirigeants indépendantistes, puisqu’il a assuré que le fonds de 10 millions avec lequel il entend traiter les réclamations de la Cour des comptes fonctionnerait avec un mécanisme similaire à celui d’une assurance privée, c’est-à-dire qu’une entité privée garantit les finances avec un contre-avenant. Le président de la Generanitat lui-même, Pere Aragons, a tenu pour acquis hier qu’il pouvait « débloquer » les réticences des banques à couvrir sa manœuvre.

EMBRIN DE LA BANQUE PUBLIQUE CATALANE

Créé en 1985, l’Institut Catalan des Finances a pour mission originelle de faciliter l’accès au financement du tissu économique catalan, mais le mouvement indépendantiste catalan envisage de le transformer en « structure étatique » depuis le début du procs. En 2012, ERC et la défunte CiU ont fixé 2015 comme date de sa transformation en banque publique catalane sous le contrôle de la Generalitat. En mars dernier, l’ICF a annoncé qu’elle se préparait à opérer en tant que banque publique en Catalogne et a formellement demandé la demande d’agrément bancaire à la Banque d’Espagne, qui doit valider la demande et émettre le rapport correspondant à la Banque centrale européenne pour approbation. .

La création d’une banque publique catalane est également inscrite dans l’accord préliminaire signé entre l’ERC et la CUP pour investir l’Aragon. Il n’a pas été nécessaire de voir cet engagement tenu pour que l’embryon de la banque publique catalane se mette à travailler au service du projet d’indépendance.

Albert Castellanos, qui était le bras droit d’Aragons pendant son mandat de directeur de l’économie, est l’actuel président de l’ICF, tandis que son PDG est Vctor Guardiola, qui, comme Gir, a passé une bonne partie de sa carrière chez CaixaBank.