Podemos s’allie à des groupes pour faire pression sur le PSOE et l’empêcher de « reculer » avec la loi sur le logement

Ione Belarra rencontre syndicats et plateformes pour montrer le « soutien » social de la norme et faire face à un rapport « prévisiblement dur » du CGPJ

Yolande D.
Yolanda Daz et Ione Belarra, dans une image d’archive.PE
  • politique Le nouveau rapport du CGPJ sur la loi gouvernementale : « Le logement est une question de propriété autonome »

Objectif : éviter le changement de direction du PSOE. Ione Belarra, ministre des Droits sociaux, entame ce mardi une série de contacts avec des groupes sociaux qui « défendent le droit à un logement décent » pour faire pression sur les socialistes pour qu’ils ne « reculent » pas devant un rapport de la justice « prévisiblement dur ».

De United We Can a déjà montré de la méfiance lundi quant à la façon dont la position du Conseil général du pouvoir judiciaire pourrait influencer la partie socialiste du gouvernement, malgré le fait que les deux partenaires ont souligné que le rapport était obligatoire mais non contraignant.

En effet, du ministère il est expressément souligné que « le Gouvernement n’a aucune obligation légale d’assumer le contenu du rapport » et répond au CGPJ : « Il ne correspond en aucun cas à évaluer la constitutionnalité de la norme », mais « seulement » se prononcer sur la modification de trois articles de la loi de procédure civile.

En d’autres termes, comme Podemos l’a défendu ces derniers jours, le pouvoir judiciaire, aux yeux de la violets, il « dépasse » ses fonctions. Isa Serra, porte-parole du parti, est allé plus loin et a accusé le CGPJ, avec ce rapport, de « mener la réaction anti-démocratique contre le gouvernement de ce pays ».

Maintenant, en plus, du département dirigé par Ione Belarra, ils sont « préoccupés » par « la possibilité » que le PSOE « revienne sur les aspects les plus ambitieux de la loi sur le logement face à un rapport prévisiblement sévère du Conseil général du Pouvoir Judiciaire ».

Une loi « urgente »

Le ministère des Droits sociaux entend renforcer l’engagement de l’exécutif envers les groupes sociaux et faire face à d’éventuelles modifications des critères du PSOE concernant l’avenir de la loi sur le logement, l’une des lois vedettes de la coalition.

« Face à cette situation, le ministère a décidé d’entamer une nouvelle série de contacts pour montrer à la société espagnole l’urgence de la loi sur le logement et le large soutien sur lequel compterait un texte vraiment ambitieux sur la réglementation des prix des loyers et l’interdiction des expulsions. » alternative au logement », a annoncé Social Rights moins d’un jour après la publication du rapport du CGPJ.

Ce mardi, comme l’a rapporté le ministère des Droits sociaux, le secrétaire général de Podemos a rencontré le coordinateur du logement de Madrid, l’Observatoire DESC et les syndicats CCOO et UGT.