Pedro Snchez et Pere Aragons se réuniront en juin pour promouvoir « l’agenda des retrouvailles » entre le gouvernement et la Generalitat

Ils ont organisé une réunion en face à face à Moncloa à des dates proches de la décision possible sur les grâces.

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Pedro Snchez et Pere Aragons, à Moncloa en février 2020.Kiko HuescaMONDE
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Première étape de la chaîne. La rencontre entre Pedro Snchez, président du gouvernement, et Pere Aragons, président de la Generalitat, a été la première pierre de « l’agenda des retrouvailles » que l’exécutif veut promouvoir avec le Gouverne. Les deux dirigeants ont eu une conversation téléphonique ce vendredi où ils ont convenu de tenir une réunion bilatérale en ce mois de juin.

Ce rendez-vous, comprennent-ils à La Moncloa, devrait également servir à débloquer la table de dialogue entre les deux parties. Jeter les bases pour réactiver ce forum de dialogue où l’on parlera de financement, de fiscalité, de référendum… L’entretien, qui a duré 40 minutes, a servi, selon des sources gouvernementales, à aborder « différents aspects de la situation politique actuelle ». en plus de « partager l’objectif d’avancer vers la résolution des défis communs par le dialogue ».

Avec ce premier contact par téléphone avec Sanchez et le fait d’avoir publié un communiqué commun, le gouvernement catalan cherche à renforcer le message qu’avec la présidence de Aragon Une « nouvelle étape » s’ouvre entre les deux exécutifs, avec moins de gestes publics et de choc institutionnel, après que son prédécesseur Quim Torra a laissé la table des négociations bilatérales en suspens par manque de spécificité.

Pour franchir ce pas, Aragons dispose actuellement de l’aval des deux accords législatifs signés avec le CUP et JxCat, qui lui donnent jusqu’en 2023 la possibilité d’explorer le « dialogue » avec le Gouvernement, toujours avec la priorité d’un loi d’amnistie et le référendum d’autodétermination, malgré le fait que ni les anticapitalistes ni les néoconvergents ne considèrent que le gouvernement Sanchez va céder sur l’une ou l’autre de ces deux demandes.

Différentes approches

Ainsi, bien qu’il y ait une volonté de dialogue, les positions sont dans des approches non coïncidentes : le gouvernement veut lever l’amnistie pour tous ceux qui sont impliqués dans des affaires judiciaires liées au 1-O et à un référendum d’autodétermination, tandis que Sanchez travaille à atteindre cet espace avec une réforme du délit de sédition dans le Code pénal et avec les détenus de la rue grâce à la grâce. Madrid offre un financement, mais pas l’autodétermination.

Le gouvernement, comme l’ont réitéré des sources gouvernementales ces jours-ci, « se concentre sur la sortie de la pandémie et sur le dépassement de la crise économique et de l’agenda des retrouvailles avec la Catalogne ». Autrement dit, pour Sanchez, c’est un objectif prioritaire dans les mois à venir « de normaliser les relations avec la Catalogne ». Et dans ce processus est encadrée la disposition de l’Exécutif à accorder des grâces aux dirigeants de la procs.

Bien qu’au gouvernement, publiquement et officiellement, ils soutiennent que la décision sur les grâces n’a pas été prise et qu’ils ne projettent pas de date pour la décision, au sein de la coalition, elle est traitée fin juin, début juillet. C’est pourquoi une séquence de ce processus de « retrouvailles » pourrait être une rencontre entre dirigeants, une décision sur les grâces, une table de dialogue.

Le Gouvernement souhaite que cette table renaisse au plus vite, mais la Moncloa ne la convoquera pas. Sa stratégie consiste à décharger du poids sur le Gouverne. Les temps se réunissent pour vérifier le degré de cohésion de l’Exécutif catalan. Le sentiment est que la coexistence entre ERC et Junts n’est ni facile ni facile. Et il reste à voir si le parti de Carles Puigdemont et le CUP sont sur le point de baisser le ton et leurs revendications.

Pour éviter que le dialogue avec Snchez n’altère le difficile équilibre interne de la coalition gouvernementale catalane, Aragons veut exposer, avant de se rendre à Madrid, les mécanismes de coordination avec l’ex-président Carles Puigdemont, déjà mal à l’aise avec les grâces, et d’accord avec lui ce premier entretien avec le président socialiste.
Cependant, ERC est confiant de pouvoir maintenir la table des négociations bilatérales dans les prochains mois avec la collaboration du PSOE et de Podemos, car ils estiment que cela renforce leur stratégie d’avancer progressivement vers l’indépendance, l’appel devient écossais, par rapport au plus positions avancées de JxCat et de l’ANC.

Sanchez, lundi à Barcelone

Le président du gouvernement assistera à un acte de Foment del Treball lundi à Barcelone, lors de son premier voyage en Catalogne après l’élection du nouveau gouvernement de la Generaltiat.

La réunion aura lieu à 12 heures à l’occasion du 250e anniversaire de l’entité, lorsque la médaille commémorative sera remise au rédacteur en chef, Javier God, et le président de Foment, Josep Snchez Llibre, sera également présent à l’événement ; ainsi qu’une représentation du nouveau gouvernement, et le premier adjoint au maire de la Mairie de Barcelone, Jaume Collboni.

Il se tiendra au siège de Foment à Via Laietana; Parmi les invités, il y aura de la famille, des amis et des professionnels qui ont accompagné Javier God tout au long de sa vie professionnelle, et l’acte servira à reconnaître le travail du Groupe God dans le progrès et la croissance de Barcelone et de la Catalogne.