Madrid demande au juge que la Chambre de commerce internationale ratifie la fausseté des documents de Medina et Luceo

Coup des masques

Mme Madrid a demandé la réouverture de l’autre dossier archivé en 2020 lorsque l’homme d’affaires qui a fourni les masques est introuvable

Luis Medina, au tribunal.
Luis Medina, au tribunal.JAVIER BARBANCHO
  • « Le contrat est faux » La Chambre de commerce internationale démasque Luceo et Medina
  • Balle Mme Madrid dénonce que le conseil municipal a modifié les documents qu’il a envoyés au bureau du procureur, en modifiant les dates et en supprimant les noms

Le mairie de Madrid a demandé au juge Adolfo Carter de contacter la Chambre de Commerce Internationale pour vérifier la fausseté des documents présentés par Luis Medina et Alberto Luceo. Au lendemain de la publication dans EL MUNDO du démenti de cet organe sur l’authenticité des documents, les premières réactions sont arrivées. L’importance de cette affaire est qu’il pourrait y avoir des preuves de l’une des thèses du parquet, à savoir que les commissionnaires ont modifié certains des documents utilisés dans le contrat qui leur a rapporté six millions de bénéfices.

Il faut rappeler que la Chambre de Commerce Internationale (CCI) a dénoncé devant ce journal que le contrat était « faux », Il était basé sur un « modèle avec un ancien logo » et faisait partie de certains documents dénoncés comme faux depuis plus de 15 ans. En outre, il a publié une déclaration énergique à ce sujet.

La CPI dément également Luceo et Medina sur le montant des commissions. Ils ont déclaré que leurs avantages étaient conformes aux recommandations du CIC, mais le CIC a déclaré que Je n’avais jamais fait de telles recommandations.

D’autre part, le procureur anticorruption a répondu à la demande de Mme Madrid que le directeur de la maison funéraire, Fernando Sánchez. Le procureur ne voit aucune raison de le citer comme faisant l’objet d’une enquête, car tant le salon funéraire que le conseil municipal, affirme-t-il, « ont répondu rapidement à toutes les exigences formulées par le parquet » et n’ont pas entravé l’enquête.

En revanche, le procureur reconnaît que les documents que la mairie lui a fait parvenir en avril 2021 sont différents de ceux que la maison funéraire lui a fait parvenir quelques mois plus tôt, bien que il ne considère pas que ces différences aient une pertinence pénale.

Réouverture du dossier new-yorkais

D’autre part, cette affaire a donné lieu à de nouveaux développements dans une autre très similaire : l’achat par la Mairie de Madrid de 2,5 millions d’euros en 500 000 masques à l’entreprise Sinclair & Wilde Ltd., située à Delaware (États-Unis). Ces masques étaient si défectueux qu’ils n’ont jamais été utilisés et la police municipale elle-même a porté plainte devant le tribunal.

Cette affaire, qui est tombée au tribunal d’instruction numéro 30 de Madrid (l’autre est en 47), a été archivée en 2020 en raison de l’absence de Philippe HaimSalomon, le PDG de cette société.

L’impossibilité supposée de le retrouver a pris fin il y a quelques jours, lorsque le police reçu des informations de son homologue à New York sur le sort de cet homme. Aussi, le journal infogratuit Je lui ai parlé, ce qui donne une idée qu’il peut être localisé.

Au vu de ces nouvelles, Mme Madrid a demandé à comparaître dans le cas comme accusation populaire et Il a demandé au tribunal de rouvrir la procédure.