L’ex-consellera Àngels Chacón pilotera Centrem, le nouveau parti catalan de centre-droit

L’ancien secrétaire général du PDeCAT est à la tête de la force politique qui entend hériter de l’espace que CiU occupait avant le ‘procés’

Àngels Chacón dirigera le nouveau parti Centrem.
Àngels Chacón dirigera le nouveau parti Centrem.MME
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Anges Chacon commandera le nouveau projet politique avec lequel le centre-droit catalan entend consolider sa réunification en une seule marque. L’ancien ministre des affaires du gouvernement de Quim Torra -qui l’a licenciée un mois avant sa disqualification en tant que Président– et ancien secrétaire général de la PDeCAT Jusqu’à la fin de l’année dernière, il occupera désormais ce même poste dans centrele parti qui se battra pour occuper l’habitat traditionnel de Convergence et Union jusqu’au début de processusil y a maintenant une décennie.

La désintégration de la fédération historique qui depuis les années 1980 partageait le pouvoir en Catalogne avec le PSC a donné lieu ces dernières années à la création de diverses formations qui aspiraient à assumer le rôle modéré qu’elles ne représentaient plus, pas même la PDeCATni premier ni plus tard Ensemble pour la Catalogne.

Dans la gestation de Centrem, quatre partis sont intervenus sans représentation dans le Parlementdont trois trouvent leur origine dans l’ancienne CiU : la PDeCAT -la plus authentique héritière de CDC et que Chacón s’était déplacé vers des positions de plus grande centralité pour se distancer de Junts-, convergent -dirigé par l’ancien ministre de la Generalitat Germa Gordo-O Liures -dirigé par un autre ancien conseiller convergent, Antoni Fernández Teixido. Le quatrième groupe est Ligue démocratiqueavec le politologue quartier astrid comme visage principal.

Lliures, la seule à avoir cessé son activité en rejoignant le Centrem, et la Lliga ont déjà exploré une candidature commune du catalanisme modéré pour les dernières élections régionales de 2021 et ont même mené des négociations, sans succès, avec le CFP à rejoindre leurs listes, comme il l’a fait lors des deux dernières élections catalanes Unités par avancele parti de l’ancien conseiller d’Unió Democràtica Ramon Épéiste. Précisément, ni les Unités ni les Parti nationaliste de Catalognecréé par l’ancien coordinateur général du PDeCAT Marthe Pascalont jugé opportun de participer au Centrem malgré le partage d’une grande partie de son idéologie.

vote

Lors du congrès fondateur qui s’est tenu hier, Chacón a dû faire face à une liste alternative dirigée par Thérèse Pitarque, secrétaire général des Convergents, la force avec la plus forte dose d’idéologie souverainiste de ceux qui composent le parti. Sur 197 membres du Congrès, 153 ont opté pour la candidature de Chacón et 35 ont voté pour son rival.

Pour la présidence, il était possible de présenter un seul candidat, l’ancien député du PDeCAT au Parlement et ancien secrétaire des politiques éducatives de la Generalitat Police Luisqui a été élu avec plus de 94% des voix.

Centerm commence à rouler sans intégrer l’une des quatre formations motrices, les Convergents (aux membres desquels Chacón a tendu la main), et avec des doutes sur le rôle de PDeCAT, le parti le plus musclé de ceux qui ont participé à la fondation. L’adresse post-convergé a encouragé ses bases à rejoindre le nouveau projet, mais dans ses rangs il n’y a pas d’unanimité quant à la nouvelle confluence et certains membres ont préféré rester à l’affût pour observer l’évolution de Centrem. L’ancien président de la Generalitat Arthur Plus Il avait expliqué en janvier dernier qu’il continuerait comme membre du PDeCAT, mais ne rejoindrait pas le Centrem, puisqu’il veut renforcer son profil institutionnel d’ancien chef du gouvernement.

Chacón était à la tête de la liste PDeCAT lors des élections du 14-F, au cours desquelles le postconvergent ils n’ont obtenu aucun siège. Désormais, avec le Centrem, il tentera d’« occuper une place orpheline » au Parlement avec un projet de « centre libéral progressiste ». Dans l’axe idéologique national, en tant que parti qui rejette la voie unilatérale, ses membres considèrent la Catalogne « comme une nation, un sujet politique, qui a le droit d’améliorer et d’accroître son autonomie » par le dialogue et de « décider librement et souverainement de son avenir ». dans le cadre du système judiciaire.