Les mobilisations vont s’intensifier et ils vont intenter des poursuites contre ceux qui « n’agissent pas et défendent les travailleurs »
La plus grave des attaques contre des agents pénitentiaires enregistrées jusqu’à présent hier a servi de munitions aux syndicats majoritaires pour, une fois de plus, affronter les ministre de l’Intérieur.
Le manque de sécurité dans les centres reste le principal problème auquel les travailleurs pénitentiaires sont confrontés au quotidien. Une attaque toutes les 36 heurespréciseront les représentants des travailleurs.
Le climat d’agression constante, les incidents de toutes sortes et le manque de moyens qu’ils dénoncent ont provoqué une réaction intense qui va de l’appel à manifester à l’annonce de plaintes pénales pour les dirigeants, ont-ils indiqué, qu’ils n’agissent pas et défendent les travailleurs. Les syndicats débuteront leur feuille de route par des réunions dans les Délégations Gouvernementales.
La recrudescence de sa position s’est produite dans le cadre de l’attaque qui a eu lieu à la prison de Murcie le 1er juillet et qui a été transmise au département de police. Public national étant donné que le détenu fait l’objet d’une enquête devant un tribunal pour endoctrinement djihadiste.
C’est la police qui a envoyé la plainte à Madrid, comme l’ont indiqué des sources carcérales, et la Cour doit décider de son avenir. Comme l’a appris ce journal, le prisonnier est un Espagnol qui purge une peine pour crimes de droit commun et est extrêmement violent.
C’était à l’intérieur de la prison où commencer les contacts avec des personnes liées au djihadisme, c’est pourquoi il est inclus dans le Fichier de suivi spécial (FIES) de la prison. Cet épisode s’ajoute à la liste des attaques contre les fonctionnaires.
Le diagnostic reste le même – il manque des responsables – bien qu’hier ils l’aient accompagné de chiffres. A cette époque, selon Acaip UGT et CSIF, il y a plus de 2 869 postes vacants et l’âge moyen des travailleurs pénitentiaires est élevé, puisqu’il se situe entre 50 et 51 ans. Les deux syndicats parlent d’hémorragies.
Selon le président national de l’ACAIP-UGT, José Ramón López, la situation est totalement insoutenable. Les travailleurs pénitentiaires subissent constamment des circonstances qui mettent gravement en danger leur intégrité physique.
López a également développé le grand nombre de départs à la retraite et le très grave problème de classement, puisque, a-t-il insisté, il s’effectue par grades. inadaptés à leurs pathologies.
Le responsable national des prisons CSIF, Jorge Villasont soutenu le discours de López et tous deux ont convenu que le manque de psychiatres pénitentiaires – il n’y en a que deux en Espagne : Alicante et Séville – transforme les infirmières pénitentiaires en psychiatres infiltrés.
Le ministère de l’Intérieur il regarde de l’autre côté et un jour il y aura des conséquences irréparables. Le partenaire de Murcie a pu le dire par miracle. L’administration est responsable de tout ce qui se passe, a conclu López. Les deux représentants syndicaux ont également déclaré qu’entre 25 et 30 % de la population carcérale prend des médicaments psychotropes.
Il n’y a pas de spécialisation chez les travailleurs car ils ne sont pas médecins et traiter avec un schizophrène n’est pas la même chose qu’avec un psychopathe ou avec un dépressif. C’est un vivier d’agressivité, a souligné le président de l’ACAIP-UGT. López et Vilas se sont tous deux plaints de la politique pénitentiaire de l’Intérieur concernant l’octroi de troisièmes diplômes. Les personnes qui ne sont pas prêtes à partir sont libérées. La fin du ministère n’est pas la rééducation mais vider les prisons.