Les derniers privilégiés de la Faffe : 16 jours embauchés avant l’extinction et ‘blindés’ dans la SAE

Une décennie après sa fermeture, la Fondation du Fonds andalou pour la formation et l’emploi, plus connue sous le nom de Faffe, celle des cartes le noir Utilisé dans les maisons closes, il continue de réserver des surprises. La liste de irrégularités prétendument engagés par ses dirigeants, avec le socialiste Fernando Villén à sa tête, il n’y a pas de fin et ils ont fait partie du quotidien de la fondation jusqu’à presque la minute qui a précédé sa disparition.

Parmi les plus de 1 600 employés qui ont été relocalisés dans le Service andalou pour l’emploi (SAE) et qui étaient, en pratique, blindé Ils étaient 16 qui sont montés dans ce train à la dernière minute et qui ont à peine eu une relation de travail avec Faffe, puisqu’ils ont été embauchés par l’entité quelques semaines, quelques jours, avant sa liquidation.

La découverte de cet énième gadget suspect à Faffe a été faite par les auditeurs de PriceWaterHouseCoopers (PwC) qui ont examiné les la gestion des dernières années du Service andalou de l’emploi, qui a hérité des fonctions et des ressources de la défunte fondation pour former les chômeurs andalous, y compris son gigantesque personnel.

Le 3 mai 2011, selon le rapport consultable sur le Portail Transparence du Conseil, la SAE a absorbé 1 664 travailleurs de la Fondation du Fonds pour la formation et l’emploi, dont le patron avait accepté le 29 avril précédent de la dissoudre. C’était le résultat de la réorganisation de l’administration parallèle que le gouvernement de José Antonio Griñán a fait alors et le 24 mai, le Journal officiel de la Junta de Andalucía (BOJA) a publié la nécrologie officielle.

L’idée était de mettre fin à une fondation déjà impliquée dans le scandale et sous bouchon suspecté mais en préservant les emplois sous l’égide de la SAE, et c’est chose faite. Mais, et c’est ce qui a retenu l’attention des auditeurs de PwC, certains de ces employés de substitution ont pu se faufiler à la dernière minute.

Plus précisément, les auteurs du rapport notent que 16 personnes ont été embauchées par Faffe lorsque le compte à rebours de sa disparition. Ils sont entrés dans l’entité entre le 22 février et le 28 avril, juste un jour avant que le conseil d’administration n’approuve la dissolution.

Les contrats ont été conclus dans cinq des directions provinciales (Cadix, Cordoue, Huelva, Séville et Almeria) et dans le services centraux, dans laquelle il y a eu trois incorporations, la dernière à la fin du même mois d’avril.

Lorsque le jour fixé pour la liquidation arriva, ils faisaient tous partie du personnel de la Faffe, avec le même droits à toutes fins utiles et, sur cette base, ils sont devenus des employés publics du Service andalou de l’emploi.

Les auditeurs se plaignent, à ce stade, de ne pas avoir reçu information pour préciser si ces travailleurs auraient pu avoir une sorte de relation de travail, même intermittente ou temporaire, avec l’entité, ce qui leur fait croire qu’une telle relation de travail n’existait pas auparavant. Autrement dit, leur incorporation à la Faffe a eu lieu alors qu’elle était en voie de disparition et juste à temps pour être transférée à la SAE.

Les privilèges chez Faffe ne commencent ni ne se terminent avec ces 16 employés. En outre, 73 autres de leurs employés, notent les auditeurs, ont reçu une série de avantages qu’ils trouvent discrétionnaire et injustifié et que, en fait, la gestion de la SAE a été suspendue peu de temps après l’absorption, bien que certaines des personnes concernées aient eu recours aux tribunaux et aient réussi à les garder.

Ces primes n’étaient pas incluses dans la convention collective et avaient des montants différents qui atteignaient jusqu’à 1 136,42 euros. La plupart des bénéficiaires, 46 ans, ont perçu ce complément de salaire en 14 mensualités et pour un montant pouvant aller jusqu’à 929,48 euros ; 23 autres les ont reçus en douze mensualités et pour des montants atteignant 505,84 euros ; et il y avait quatre employés qui empochaient les deux suppléments, l’un pour douze et l’autre pour quatorze mensualités. Jusqu’au mois de février de l’année suivante, 2012, les 73 percevaient ces primes.

Les responsables de l’audit SAE affirment qu’ils n’ont pas obtenu trop d’informations à ce sujet et qu’ils n’ont pu préciser ni l’heure ni la cause précise des suppléments et rappellent la possibilité qu’une autorisation préalable était nécessaire pour les octroyer . Si tel avait été le cas, soulignent-ils, les primes auraient pu être nul en raison de l’absence de rapports antérieurs du ministère des Finances.

Un tiers du personnel de la SAE

Compte tenu des données reflétées dans le rapport de PwC, sur les 1 664 travailleurs de Faffe qui ont été transférés au Service andalou pour l’emploi en mai 2011, il y a aujourd’hui environ 1 064, qui représente environ un tiers de l’effectif total de la SAE, qui s’élève à 3 386 travailleurs.

Les anciens salariés de la Faffe sont également très majoritaires parmi tous ceux qui ont rejoint la SAE en provenance d’autres entités, comme les unités locales de développement de l’emploi, l’Utdlt, ou le plan Memta. Ils ajoutent tous 1.974 personnes, 59% de tous les employés du service public de l’emploi andalou, dans lequel seulement 41%, 1.412 personnes, sont fonctionnaires.

La conséquence des intégrations successives du personnel d’autres organismes au sein de la SAE s’est traduite par une réelle chaos du travail où coexistent quatorze conventions collectives différentes. Bien que le plus grave soit que la plupart du personnel n’ait pas de pouvoirs administratifs et que leurs fonctions soient limitées.

Rappelons également que la Garde civile a signalé l’existence d’environ 200 employés de la Faffe qui auraient été branché en raison de ses liens avec le PSOE ou avec les syndicats. Il existe des cas aussi paradigmatiques que celui de l’ancien maire de Los Palacios, Antonio Torres, qui a empoché un demi-million d’euros alors qu’il était embauché à la Faffe mais n’est même pas allé à son travail.