Le Suprême réitère au ministre Llop la nécessité d’adopter des mesures pour empêcher l’effondrement de la Chambre contentieuse

Aucune réponse n’a été reçue du ministère de la Justice aux deux réclamations précédentes

Le roi Felipe avec la ministre de la Justice, Pilar Llop, et le président de la Cour constitutionnelle, Pedro Gonz
Le roi Felipe avec la ministre de la Justice, Pilar Llop, et le président de la Cour constitutionnelle, Pedro Gonzlez-Trevijano, lors d’une cérémonie aujourd’hui à Madrid.EPE
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La Chambre de gouvernement de la Cour suprême a adopté à l’unanimité ce lundi l’accord de réitérer au ministère de la Justice la demande de mesures pour éviter l’effondrement qui pourrait survenir dans le Chambre contentieuse-administrative du tribunal de grande instance, puisqu’aucune réponse n’a été reçue du ministère à la demande initiale, convenue le 31 janvier, ni à une seconde formulée après la réunion de la chambre avec le chef du ministère le 22 février.

Comme l’a rapporté EL MUNDO, à la Haute Cour, il y a un profond malaise avec la ministre de la Justice, Pilar Llop, qui a promis d’étudier les mesures proposées par le TS pour la troisième chambre et, cependant, le gouvernement n’a entrepris aucune réforme ni n’a il a signalé cette affaire au tribunal.

Les pétitions au Ministère ont lieu avant la situation de la Chambre qui préside César Tolosaqui ne compte depuis ce mois-ci que 25 magistrats, après le départ à la retraite de Rafael Fernandez Valverde Oui Deuxième Mendez, qui est le minimum légal pour constituer ses cinq sections, puisque chacune d’elles doit compter au moins cinq magistrats. A cela s’ajoute l’extraordinaire charge de travail découlant de l’entrée à la Chambre, dès décembre dernier, de centaines d’affaires, tant d’entreprises que de professionnels, qui demandent que soit déclarée la responsabilité patrimoniale de l’État pour l’application des mesures qui ont été prises en place pour faire face à la pandémie de Covid.

La Chambre du gouvernement demande au ministère de promouvoir une réforme législative pour modifier l’article 64 de la Loi 29/1998, de la Juridiction contentieuse-administrative, afin que les cours ou tribunaux puissent suspendre les affaires qui présentent une identité juridique substantielle avec des recours pendants devant la Cour suprême, et jusqu’à ce que la Haute Cour se prononce sur la question. L’objectif serait d’éviter que les cours et tribunaux ne prononcent des peines qui pourraient être contraires à la décision que la Cour suprême pourrait adopter à l’avenir, dans un souci de plus grande sécurité juridique.

proposition de réforme

Un deuxième aspect de la réforme proposée concerne le travail de la Section d’admission des recours (article 94 de la même loi) qui, lorsqu’elle constate l’existence d’un grand nombre de recours sur une question juridique sensiblement égale, peut donner son accord à l’admission des recours .un ou plusieurs d’entre eux, suspendant la procédure d’admission pour les autres jusqu’à ce qu’il soit statué sur les premiers. La Chambre du gouvernement comprend qu’il s’agirait d’un mécanisme similaire au traitement des soi-disant «procédures de témoins», qui permettra une réponse plus agile à l’entrée d’un grand nombre de ressources sur la même question et empêchera en fait l’admission , le traitement et la résolution de ces recours « effondrent » la Cour suprême.

Pour faire face à l’entrée du contentieux de la responsabilité patrimoniale de l’Etat dérivé des mesures Covid, il a également été demandé en janvier au ministère de la Justice de doter la Chambre d’un nouveau Secrétariat, avec un juriste de l’Administration de la Justice et des fonctionnaires adéquats, ainsi que la dotation d’au moins trois postes d’avocats coordonnateurs au Bureau technique du tribunal devant être assurés par des magistrats de l’ordre juridictionnel contentieux-administratif.

La raison de réitérer la demande au ministère repose également sur le fait que la Chambre du gouvernement souhaite savoir s’il y a une réponse positive ou négative à ses demandes, pour étudier, dans le second cas, des mesures alternatives pour faire face à la situation.