Le PP augmente la distance avec le PSOE en Andalousie, Vox continue de croître et Ciudadanos coule

Le dernier sondage de la Centra, dépendant du conseil d’administration, a accordé à Juanma Moreno entre 40 et 43 sièges sur les 109 au Parlement. Vox prendra entre 20 et 21 sièges et le PSOE restera entre 26 et 29. Teresa Rodríguez pourrait rester en dehors du Parlement.

Juanma Moreno, la semaine dernière dans un acte du PP à Grenade.  ET

Juanma Moreno, la semaine dernière dans un acte du PP à Grenade. ET
EFE

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    Décembre Barmetro: Le CIS andalou donne au PP 3,8 points d’avance sur le PSOE aux élections régionales

Le PP et Vox sont toujours licenciés en Andalousie, selon le dernier sondage publié par le Centra (Centre d’études andalouses), un organisme qui dépend de la Junta de Andaluca, et qui prédit que, si les élections andalouses se tiennent aujourd’hui, Juanma Moreno élargira la distance avec les socialistes bien qu’il devra continuer à compter sur la droite populiste pour maintenir le gouvernement andalou. De plus, 70,7% des Andalous estiment que les élections autonomes en Andalousie ne devraient pas être avancées.

Selon le baromètre rendu public ce lundi et réalisé à partir de 3600 sondages, tant le PP que Vox continuent de croître par rapport aux élections de 2018 et aussi par rapport aux résultats du précédent sondage, réalisé en décembre 2020. à Juanma Moreno entre 40 et 43 places, qui représente 31,2% des voix, soit 10,4% de plus qu’en 2018, alors que le PSOE recule de 4,4% par rapport à 2018, obtenant 23,5% des voix et entre 26 et 29 sièges.

Cela soulève également Vox de manière significative, ce qui se situerait entre 20 et 21 députés, par rapport aux 12 retenues en 2018, ce qui représente 18,1% des voix, 7,1% de plus que dans les dernières régions autonomes.

Vox est consolidé dans cette enquête comme troisième force la plus votée, au-dessus de Ciudadanos et Adelante Andaluca (déjà divisées en deux forces politiques), position déjà donnée par la précédente étude publiée en décembre dernier. Ensuite, le baromètre a reflété une augmentation de PP et de Vox, mais maintenant l’avantage des deux s’élargit. Ainsi, dans l’étude de décembre, le PP a obtenu 37 sièges et 17 Vox.

Aussi alors il était déjà perçu la descente du PSOE, le plaçant à 28 sièges, une position très similaire à celle enregistrée dans ce dernier scrutin (entre 26 et 29).

Il faut tenir compte du fait que si la direction andalouse de Juanma Moreno ou sa candidature n’est pas discutée au PP, le reste des forces politiques n’a pas encore décidé qui sera leur candidat et leurs dirigeants actuels, dont Susana Daz, doivent encore se soumettre à un processus de primaires internes.

Quant à Adelante Andaluca, qui a obtenu 17 sièges aux élections de 2018, l’éclatement de la coalition se remarque avec moins de soutien des électeurs. Ainsi, Unidos Podemos (IU + Podemos) pourrait obtenir entre 10 ou 12 sièges, tandis que la formation actuellement dirigée par Teresa Rodríguez (Anticapitalistas) pourrait rester en dehors du Parlement, puisque le scrutin lui accorde entre 0 et 2 sièges.

Indépendamment de l’intention de voter, le sondage pose également des questions sur les dirigeants politiques, y compris ceux qui pourraient mener les candidatures respectives alors qu’ils n’étaient pas en tête de liste en 2018 ou ne sont même pas au Parlement andalou aujourd’hui: Mara Jess Montero, Juan Espadas et Felipe Sicilia, dans le cas du PSOE; Macarena Olona et Alejandro Hernndez, dans le cas de Vox; et Martina Velarde, dans United We Can.

Aussi, 34% des Andalous disent préférer Juanma Moreno à la présidence du conseil23,3% n’aiment aucun des leaders actuels ou potentiels soulevés dans l’enquête; 7% ne savent pas. Seuls 5,4% préféreraient Susana Daz, très proche de l’actuel porte-parole de Voz, Alejandro Hernndez, qui reçoit le soutien de 4,4% des personnes interrogées. Entre 3% et 4%, dans cet ordre, se trouvent Mara Jess Montero, Macarena Olona, ​​Teresa Rodríguez, Juan Marn, Juan Espadas et Martina Velarde.

En revanche, 60,3% des Andalous place le chômage comme le principal problème de la communauté, contre 11,4% pour lequel la première préoccupation reste Covid. En outre, pour près de 75% de la population, la situation économique est mauvaise (51,8%) ou très mauvaise (23,1%), tandis que la direction du gouvernement andalou reçoit une meilleure note en termes généraux que celle du gouvernement espagnol. Concernant la première, 31,1% la jugent mauvaise et 29,9% la jugent bonne. En revanche, en ce qui concerne l’exécutif central, 69% le considèrent comme mauvais (33,3%) ou très mauvais (35,7%), alors que seuls 13% le jugent bon.

Dans le même ordre d’idées, la direction de Juanma Moreno est valorisée, pour qui 42,5% est bonne ou très bonne, contre 34,9% qui la jugent mauvaise ou très mauvaise. Dans le cas de Pedro Sánchez, 67 ans; 9% considéraient son travail comme mauvais ou très mauvais, contre 15,3% qui le jugeaient bon ou très bon.

Enfin, pour 52,2 des personnes interrogées, la mesure la plus urgente pour sortir de la crise est la vaccination de masse, contre 15,7% qui estiment qu’il est prioritaire d’intensifier ou d’augmenter l’aide directe aux entreprises commerciales et indépendantes. Un autre 9,7% affirment en premier lieu augmenter l’aide sociale aux personnes les plus touchées. Pour 8,2%, la priorité est de changer de gouvernement et 7,5% pensent que le plus urgent est de baisser les impôts.

Cette nouvelle édition du baromètre andalou édité par la Fondation du Centre d’études andalous (Centra) a été réalisée avec 3600 entretiens entre le 18 et le 25 mars, à partir d’un échantillon préparé par l’Institut andalou de statistique et de cartographie (IECA).