Le père d’Estepona a attaqué le harceleur de sa fille après l’avoir à nouveau assiégée dans la rue quatre ans plus tard

Après être allé le chercher au bar où il se trouvait, l’homme lui a donné un coup de pied pour l’avertir de ne plus s’approcher de la jeune femme.

Moment d'arrestation
Moment de l’arrestation de l’agresseur.LE MONDE
  • Les faits Ils arrêtent un homme à Estepona pour la mort d’une connaissance qui a été dénoncée pour avoir harcelé sexuellement sa fille

La rencontre fortuite dans la rue entre une jeune fille de 19 ans et l’homme ami de sa famille qu’elle avait dénoncé pour harcèlement en 2017 -alors qu’elle avait 15 ans- s’est soldée par la mort le 4 juillet. Estepona (Malaga). Lorsqu’il a revu la jeune femme, l’homme lui a fait une suggestion et, selon le témoignage de la femme, a reproduit verbalement les messages qu’il lui a adressés il y a quatre ans pour se faire des intimes, ont pointé des sources de l’enquête vers ce journal.

En apprenant ce qui s’était passé, le père de la jeune fille, âgé de 49 ans, est allé trouver son vieil ami au bar et l’a tabassé. Le lendemain, le harceleur présumé est décédé à l’hôpital après avoir été incapable de surmonter l’opération à laquelle il a été soumis.

L’agresseur a été arrêté mais le juge l’a relâché après avoir fait une déposition, bien qu’il reste inculpé d’un crime d’homicide par imprudence.

Les événements ont été enregistrés le 4 passé à 12h30 dans un café à Estepona. L’homme décédé prenait un café au bar lorsque le père de la jeune femme est entré et alors qu’il le réprimandait pour avoir à nouveau harcelé sa fille, il a commencé à lui donner des coups de pied sur le côté.

L’agresseur portait des bottes de travail, avec le bout de acier. Apparemment, il voulait lui apprendre. Attendez-vous à ce que les coups, dit-il plus tard, servent d’avertissement pour ne plus approcher sa fille.

La victime s’est allongée sur le sol puis est rentrée chez elle. La nuit, il a commencé à se sentir mal à propos de ce que son partenaire l’avait emmené à l’hôpital, où il a subi une intervention chirurgicale d’urgence parce qu’il avait le rate rompue. Il est décédé pendant l’intervention.

Une plainte déposée

L’Unité spécialisée dans les crimes violents (Udev) de la police d’Estepona a ouvert une enquête. Quelques heures après la mort de l’homme, il a détenu l’agresseur à son domicile. Dans sa déclaration, il a expliqué aux agents qu’en 2017, profitant de leur confiance, il a commencé à envoyer des messages osés à sa fille, qui avait alors 15 ans.

Ils l’ont dénoncé mais le tribunal l’a mis au placard. Les parents de la mineure d’alors ont expulsé le harceleur présumé de leur vie familiale et depuis lors, l’homme n’a plus recontacté la jeune fille.

Pourtant, une semaine plus tôt, la jeune femme et l’ancien ami de son père se sont rencontrés dans la rue. Il a de nouveau fait allusion à lui-même, comme le révèlent les mêmes sources.

La fille s’est enfuie et est rentrée à la maison très agitée. Elle a dû être soignée pour une crise d’angoisse et après s’être rétablie, elle a raconté à sa famille ce qui s’était passé. Le lendemain, le père est allé chercher l’homme au bar et l’a assommé à plusieurs coups de pied tout en l’avertissant de ne plus s’approcher de sa fille.

Après son arrestation, ni le procureur ni aucune des parties n’a demandé son incarcération. Le juge maintient l’agresseur inculpé d’un crime de homicide par imprudence et poursuit les enquêtes pour façonner son enquête.