Le changement de Batet permettra l’entrée de Junts et de la CUP dans la commission secrète avec ERC et EH Bildu

S’il n’y a pas de changement de scénario à la dernière minute, Rufin, Aizpurua, Nogueras et Botran pourront écouter en personne les explications du directeur du CNI,Paix Étienne,à propos de « l’affaire Pegasus »

Nogueras (Junts), Aizpurua (Bildu) et, derrière
Nogueras (Junts), Aizpurua (Bildu) et, derrière, Botran (CUP), au Congrès.JJGuillnEFE

Le changement de règle controversé promu hier par Meritxell Batet pour réduire les majorités nécessaires pour faire partie de la commission des secrets officiels du Congrès, et ainsi donner accès à ERC et EH Bildu, favorise la présence de deux autres partis indépendantistes dans cet espace. Car en plus des deux mentionnés, le groupe pluriel et le Groupe Mixte proposent que leurs représentants soient les porte-parole Ensemble pour la Catalogne et de la Coupe.

Si lors du vote qui s’est tenu ce jeudi en session plénière du Congrès, ces deux forces politiques obtiennent les 176 votes favorables que la nouvelle norme appelle désormais, au lieu des 210 requis auparavant, cela signifiera que le parti de Carles Puigdemont et les anti -les capitalistes ont un siège dans la commission dans laquelle les comptes des fonds réservés et les activités des CNI.

C’est le caractère sensible et secret de ce qui y est raconté qui avait poussé le PP, Vox et Ciudadanos à opposer un veto à l’entrée d’ERC et, surtout, d’EH Bildu dans cette commission dès le début de la législature. Et cela, grâce au fait qu’ils avaient suffisamment de voix pour bloquer leur élection, les empêchant d’atteindre les trois cinquièmes. C’est la raison qui l’empêche depuis près de trois ans qu’elle puisse se constituer et démarrer.

C’est maintenant, alors que le gouvernement a été acculé par les partis indépendantistes pour la étui pégase, quand de la Moncloa Batet a été poussé à changer les règles pour trouver une issue à la pression de ses partenaires et ne pas céder à la création d’une commission d’enquête telle qu’elle est réclamée. La manœuvre a consisté à réduire la majorité nécessaire pour désactiver l’exigence de consensus entre le PSOE et le PP pour l’élection de tout membre de la commission. Il est passé de la demande des trois cinquièmes (210 voix) à la demande de la majorité absolue (176).

Ce changement, conçu pour permettre à l’ERC et à l’EH Bildu d’entrer, en tant que partis ayant leur propre groupe parlementaire au Congrès, aidera également Junts et le CUP à y accéder. Dans leurs cas, au nom du Groupe Pluriel et du Groupe Mixte.

Junts parce que c’est le parti majoritaire de ceux qui composent votre groupe, où le PDeCAT,Mme Pass,engagements et le BNG. Des sources parlementaires ont confirmé qu’en étant son porte-parole, Miriam Noguerasla personne qui sera proposée et mise au vote.

Quant au CUP, les sources consultées indiquent qu’il ne tenait qu’à eux par quota dans la répartition que les partis du Groupe Mixte se sont mis d’accord pour leur fonctionnement. Cependant, il y a eu un vote interne parce qu’il y avait des partis qui l’ont remis en question. Le résultat est que le CUP a remporté le vote pour Albert Botran être le nom proposé au nom du groupe.

Les deux députés Somme de Navarre, Carlos Garca Adanero et Sergio Sayas ; le de Forum asturienIsidro Martínez Oblanca, et l’ancien député de citoyens Pablo Cambronero a voté contre. Pourtant, le CUP a obtenu une majorité grâce à ses deux députés et au soutien des parlementaires de la Parti régionaliste de Cantabrie (PRC), Nouveau Canari, Coalition canarienne et l’ancien député de United We Can Méri Pitarapportent des sources parlementaires.

De cette façon, et s’il n’y a pas un changement de scénario de dernière minute dû à la désertion de députés du PSOE, Gabriel Ruffin (CKD), Mertxe Aizpurua (EH Bildu), Nogueras (Junts) et Botran (CUP) pourront assister à la commission des secrets officiels et écouter en personne les explications que donnera très prochainement le directeur du CNI, Paix Étiennesur le étui pégase.