La Salle enquête sur trois nouvelles plaintes pour abus sexuels, dont deux en Galice

Les cas, enregistrés dans les années 1970 et 1980, auraient été prescrits du point de vue légal et toucheraient trois religieux de la congrégation

L'écrivain qui vient de raconter son cas, Alejandro Palomas, après une rencontre
L’écrivain qui vient de raconter son cas, Alejandro Palomas, après une rencontre au Congrès avec d’autres victimes d’abus sexuels par l’Église catholique.PRESSE EUROPÉENNE
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La Salle a rapporté ce samedi avoir reçu ces dernières heures, coïncidant avec les manifestations publiques de l’écrivain Alejandro Palomas, trois nouvelles plaintes pour abus sexuels qui aurait été produit dans les années 70-80. Deux d’entre eux auraient été immatriculés en Galice et le troisième, en Castilla y León.

Dans un communiqué, La Salle précise que le cas auraient prescrit d’un point de vue juridique et toucherait trois religieux de la congrégation.

Comme indiqué, l’institution a immédiatement lancé sa procédure interne, conformément aux mesures prises concernant la cas de l’écrivain et d’autres précédents ces dernières années. La Salle a commencé à collecter des informations et à interroger des membres de la communauté éducative à cette époque.

La Salle affirme qu’« elle respecte son double engagement juridique et moral » envers les victimes de ces exactions, conformément à la procédure canonique promue par le pape François l’an dernier, « tout en maintenant le respect de la Présomption d’innocence reconnue dans la législation, mais en exprimant clairement et expressément sa demande de pardon aux victimes pour la douleur subie ».

CLARIFIER « PLEINEMENT » LES FAITS

Elle ajoute que l’objectif de cette procédure est toujours « d’essayer d’éclaircir complètement les faits » et d’assurer « un maximum de transparence et de célérité dans l’instruction de ces affaires », recherchant « la témoignage direct de la victime et l’identification complète des auteurs des actes », qu’il juge « ignobles » et qui « portent atteinte aux droits les plus importants des personnes et, en particulier, des enfants ».

La Salle rapporte qu’il dispose actuellement d’un protocole avancé de « tolérance zéro » (connu sous le nom de « protocole dans les situations de risque de maltraitance ou d’abus aux mineurs’) et un ‘Code éthique’. Les deux procédures visent –il soutient– « à créer un environnement sûr, assurant la protection des étudiants dans toute activité qu’ils mènent actuellement sous la tutelle de leurs centres ».

GRIEFS RETENUS PAR LA JURIDICTION NATIONALE

Au cours des dernières années, l’institution demanderesse a déjà déménagé différentes plaintes qui ont été admises pour traitement par la Haute Cour Nationale.

De même, il défend qu’il a comparu dans des poursuites pénales comme une accusation populaire, dont certaines « se sont terminées depuis longtemps peines de prison« , les cas les plus récents étant celui d’un enseignant du Colegio Maravillas de Madrid en 2017 ou celui d’un centre d’accueil au Kenya en 2021.