La ‘niera’ de Podemos déclare au juge que « jamais » s’occuper des enfants de Montero et Iglesias

La conseillère en égalité Teresa Arvalo se présente devant le juge et dit qu’elle a peut-être emmené la fille à une certaine occasion, mais rien d’autre

Thérèse Ar
Teresa Arvalo se présente ce mercredi pour témoigner devant les tribunaux de la Plaza de Castilla.Eduardo ParraPRESSE EUROPE
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L’ancien député de Podemos et conseiller au ministère de l’Égalité Image de balise Teresa Arvalo Il a nié ce mercredi devant le juge qu’il faisait du baby-sitting pour le couple Montero-Iglesias.

Arvalo a comparu comme accusé ce mercredi devant le tribunal 46 de Madrid. A répondu aux questions du magistrat José Manuel Escribano et le bureau du procureur, mais a refusé de répondre aux accusations populaires selon lesquelles le Association des juristes européens Prolège et Vox.

A la première question du juge d’instruction, Arvalo a démenti la plus grande : il ne s’est jamais vu confier la tâche de s’occuper d’une des filles de Montero pendant que le ministre vaquait à ses affaires.

Par la suite, aux questions de sa défense, Arvalo a précisé qu’il avait peut-être emmené la jeune fille à une certaine occasion, mais de manière exceptionnelle et sans qu’elle remplisse une tâche assignée en tant que soignante. En effet, il existe des photos qui montrent Arvalo avec la fille dans ses bras.

Ces derniers jours, le tribunal, avec le soutien du procureur, a accepté de citer également le trésorier de Podemos comme défendeur dans cette affaire, Daniel de Frutos, et le responsable de la formation, Roco Val, dans la mesure du possible responsable des paiements à Arvalo. Tous deux doivent comparaître devant le tribunal lundi prochain.

L’utilisation du député puis du conseiller pour des intérêts privés pourrait supposer un délit électoral, un détournement ou une administration déloyale, selon la qualification juridique exposée par le juge dans son réquisitoire.

Dans sa déclaration, la prétendue nounou a affirmé qu’elle n’avait jamais reçu de fonds du parti, mais que ses salaires étaient ceux d’adjointe et de conseillère au ministère de l’Égalité.

L’enquête sur l’éventuelle utilisation de fonds publics pour un service privé du ministre de l’Égalité et de l’ancien vice-président du gouvernement provient de l’information fournie à un autre tribunal -celui qui instruit l’affaire Neurona- par l’ancien chef de la Conformité réglementaire de Podemos Monica Carmona.