La Generalitat invente un fonds de 10 millions pour payer les amendes de la Cour des comptes

Le gouvernement défend que toutes les actions instruites par le tribunal violent le libre exercice de la fonction publique

Père Aragon
Pere Aragons, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil Exécutif.Toni AlbirEFE
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le Gouvernement de la Generalitat estime avoir trouvé la formule pour garantir les 5,4 millions d’euros que la Cour des comptes exige de 34 anciens hauts fonctionnaires catalans pour la promotion à l’étranger, entre 2011 et 2017, du référendum illégal du 1-O, et pour contourner d’éventuelles sanctions . L’exécutif présidé par Pere Aragons sera donc, contre les paiements exigés par le biais d’un « fonds de risque complémentaire », approuvé aujourd’hui d’urgence au moyen d’un décret-loi, qui vise à couvrir les éléments de « sans défense » qui affectent les postes élevés et les travailleurs publics catalans qui ne sont pas garantis par l’assurance en cours que la Generalitat a contractée.

Esta ayuda diseada a medida, cuando el plazo para la liquidacin de los pagos termina el 29 de julio, intenta blindarse ante las advertencias del Tribunal de Cuentas al presidente de la Generalitat, Pere Aragons, de que si finalmente ofrece un aval pblico a los embargados pour lui procs vous commettrez une « fraude à la loi ». Le gouvernement n’a pas précisé de quels postes publics les dix millions proviendront du Fonds complémentaire de gestion des risques de la Generalitat de Catalunya (FCRCAT), ni quelle est l’entité financière privée avec laquelle il négocie actuellement afin que, avec le fonds créé aujourd’hui en garantie, garantit l’argent de la caution. Avec cette manœuvre, la Generalitat ne garantira pas directement le paiement et comprend donc qu’elle se prémunit contre les avertissements de la Cour des comptes.

« Aucun fonctionnaire ne devrait être lésé dans l’exercice de ses fonctions », a souligné le ministre de la Présidence lors d’une conférence de presse. Laura Vilagr. « Cela s’appelle la démocratie et ce fonds offre une protection à nos travailleurs », a-t-il insisté. Pour sa part, le ministre de l’Economie, Jaume gir, a mis en évidence la « solidité juridique » d’une mesure sans précédent, et qui est la Institut Catalan des Finances (ICF) qui gère ce fonds, qui a été créé avec un montant initial de 10 millions d’euros, jusqu’à ce que le Gouvernement ne crée pas d’organe de gestion spécifique pour ce fonds.

« Il n’y a pas de déplacement patrimonial de la Generalitat, il n’y a pas de détournement d’argent public, ce qu’on fait c’est bloquer de l’argent pour une garantie. On ne donne d’argent à personne car au moment où il y a un jugement définitif contre elle et quand il est épuisé Dans toutes les instances judiciaires, ce devoir doit être rendu par les condamnés avec intérêts », a précisé Gir, qui a dissocié ce décret du « fonds de solidarité » que les entités indépendantistes ANC et Mnium Cultural ont mis en place pour aider économiquement les 34 hautes.

Une autre question que le chef de l’économie catalane n’a pas pu ou voulu clarifier lors de la conférence de presse après le Conseil exécutif est de savoir de quel poste public la Generalitat a détourné les dix millions d’euros pour le fonds. « Ils sortiront du budget en vigueur de la Generalitat », a affirmé Gir, qui a tenu à préciser que le gouvernement catalan ne cessera de détenir l’argent « jusqu’au dernier moment ».

L’exécutif séparatiste plaide la création de ce fonds de secours basé sur le « principe d’indemnisation » de l’agent public, selon lequel, « tous les fonctionnaires ont droit à la tutelle et à l’entretien » de leur administration lorsqu’ils sont accusés d’un crime dans le l’exercice de leurs fonctions. De même, elle soutient que tous les faits instruits par la Cour des comptes relèvent de l’exercice de la fonction publique, les compétences incluses dans le Statut et la liberté d’expression. « Nous ne faisons qu’assurer la présomption d’innocence », a réitéré Gir.