La Cour donne raison à EL MUNDO et censure la « manœuvre » de l’UGT-A pour « embrouiller » l’opinion publique

La huitième section confirme la décision d’un tribunal de Séville, qui a rejeté le procès intenté par le syndicat contre ce journal pour avoir refusé de publier une rectification

La Garde civile effectue une perquisition à l'ancien siège de l'UGT-A en décembre 2013.
La Garde civile effectue une perquisition à l’ancien siège de l’UGT-A en décembre 2013.JESS MORN
  • tribunaux La justice échoue contre l’UGT-A dans son offensive pour faire taire EL MUNDO
  • Phrase Le Suprême condamne l’UGT-A pour avoir utilisé l’aide du Conseil d’administration pour indemniser ses licenciés

Le tribunal de Séville vient d’être d’accord avec EL MUNDO dans l’offensive que la fédération andalouse de l’UGT a lancée il y a des années contre ce journal pour avoir découvert son prétendu financement irrégulier et le prétendu complot corrompu conçu par le syndicat pour détourner les subventions du gouvernement andalou. étape du PSOE, par le biais de fausses factures. Le syndicat a tenté de faire taire ce journal avec des demandes de rectification infondées et maintenant les tribunaux approuvent le travail d’EL MUNDO.

La huitième section du tribunal vient de confirmer « pleinement » la sentence du tribunal de première instance 14 de Séville, qui a rejeté il y a un an le procès intenté par la fédération andalouse de l’UGT, qui mène Carmen Castillecontre ce journal et son délégué en Andalousie, le journaliste Teresa Lopez Pavnpour information signée par le journaliste Sylvia Moreno qui a été publié le 15 janvier 2021 avec le titre suivant : La Cour suprême condamne l’UGT-A pour avoir utilisé l’aide du Conseil pour indemniser ses travailleurs licenciés.

L’arrêt de la Cour, en date du 12 avril dernier, censure le « manœuvre rusé, mais inadmissible » de l’UGT-A, en tentant de faire publier par EL MUNDO une rectification de ses propres informations qui dépasse les limites protégées par la loi. Ainsi, le syndicat, plutôt que de s’en tenir à ce que devrait être une rectification et de proposer une « contraversion sur les faits qui font l’objet de l’information », a demandé « confondre sérieusement la formation de l’opinion publique« .

Le syndicat entendait faire condamner ce journal pour ne pas avoir publié sa lettre rectificative aux informations susmentionnées. Cependant, tant le juge de première instance que les magistrats de la Cour soulignent qu’EL MUNDO a fait ce qu’il fallait, puisque l’UGT-A a placé ce journal « en train d’admettre une réponse ou une contradiction confus et comme si l’impression était donnée qu’une lettre d’authenticité était accordée à la version offerte par celui qui exerce le droit de rectification ».

Dans les informations de ce journal que l’UGT-A a tenté de rectifier, le coup de la Cour suprême contre le syndicat pour avoir détourné des subventions du Conseil à des fins non prévues dans l’aide est réalisé. Le syndicat a utilisé de manière irrégulière des fonds publics pour indemniser les travailleurs qu’il a licenciés avec une ERE en 2012. Par conséquent, il doit restituer l’argent. Ils sont exactement 136 442 €auquel il faut ajouter l’intérêt légal correspondant, pour l’attribution de ce montant de Plan Est au paiement d’une police d’assurance complètement en dehors de ce programme, comme indiqué dans l’arrêt de la Haute Cour publié par EL MUNDO en janvier 2021.

La décision de la Cour suprême contenue dans les informations de ce journal fait partie de la confrontation judiciaire que la Junta de Andaluca et le syndicat ont eue pendant des années, après que ce journal et d’autres médias aient documenté, à partir de 2013, de nombreux épisodes de fraude et détournement de subventions dirigé par la fédération andalouse ugtiste. Le gouvernement andalou exige que le syndicat restitue 40 millions d’euros qu’il n’a pas alloués aux fins prévues, mais comme l’UGT-A refuse de les restituer, plusieurs poursuites sont en cours. La décision de la Cour suprême met fin à l’une de ces poursuites.

Lorsque ce journal a rendu compte de la décision de la Cour suprême contre l’UGT-A, le syndicat a présenté une rectificationdans laquelle il exigeait, entre autres, que ce journal publie que la décision de la Haute Cour « n’établit pas conviction criminelle quelque chose à propos de l’organisation », quelque chose qui à aucun moment prenez les nouvelles d’EL MUNDO.

Ceci est mis en évidence par la sentence du tribunal de Séville et celle confirmée par le tribunal. « Puisqu’il existe une résolution judiciaire ferme qui détermine quels sont les faits, la rectification intéressée ne se poursuit pas, puisque le demandeur [UGT-A] se limite à nier certains aspects de l’information, dont certains Ils n’apparaissent même pas dans le message.comme cela arrive avec l’existence d’une condamnation pénale pour un crime, une affirmation qui n’est pas contenue dans l’actualité », dit la décision du Tribunal de première instance contraire à l’UGT-A.

Une contradiction « confuse »

Et la Cour ajoute : « Se référant à des faits, d’autre part, qui ne sont pas relatés dans l’actualité journalistique, pour tenter de faire croire au lecteur que le journal n’est pas véridique, alors que ce qu’il publie n’a rien à voir avec une condamnation pour tout crime, dépasse les limites de l’exercice du droit », dit la sentence. Il s’agit -poursuit l’arrêt- d’une « manœuvre astucieuse, mais injuste et place le médium, comme le dit le juge de première instance, en train d’admettre une réplique ou une contradiction confuse comme si l’impression était donnée qu’une lettre d’authenticité était accordée à la version offerte par celui qui exerce le droit de rectification » .

« La partie rectificative ne se limite donc pas à présenter les faits qu’elle considère comme exacts, mais ce qu’elle souhaite, c’est que ceux exposés par les médias soient reconnus comme inexacts, ce qui dépasse le cadre du droit de rectification« , dit la phrase.

Ce journal a tenté de connaître la version UGT-A de la décision de la Cour suprême contraire à ses intérêts, mais au lieu d’y répondre, il a raccroché la toile une note dans laquelle il accuse ce journal de « mal comprendre » la décision de la Haute Cour, accompagnée d’un graphique indiquant « Plus de mensonges ». La dernière sentence de la Haute Cour entérine le travail de ce journal.