La Commission 8M dénonce «l’attaque» contre les femmes du TSJM et rappelle qu’elles se sont «adaptées» à la pandémie

Ce groupe rappelle « les manifestations des néo-nazis, les négationnistes des masques ou les foules dans les transports publics »

Protestation contre la décision

Protestation contre la décision du délégué du gouvernement de Madrid d’interdire les concentrations féministes sur 8-M
Fernando Villar Efe

La Commission 8M estime qu ‘ »il est impossible » de ne pas voir la décision de la Cour supérieure de justice de Madrid (TSJM) de maintenir l’interdiction des concentrations pour la Journée internationale de la femme dans la communauté « comme une attaque contre les femmes ».

«Les femmes de la Commission 8M se sont adaptées, comme il ne pouvait en être autrement, au contexte de la pandémie. Nous avons respecté les restrictions, nous avons été déterminésNous avons donné des alternatives et nous nous sommes organisés en concentrations qui respectent toutes les garanties sanitaires établies dans les rapports de la Délégation gouvernementale », dénoncent-ils.

Dans les archives de la Cour, les magistrats considèrent que, dans ce cas, le droit de réunion entre en conflit avec des valeurs constitutionnelles telles que la santé publique, une «collision» qui, de l’avis de l’organisation féministe, est «une chimère».

En ce sens, ils soulignent que « vous n’avez pas à choisir entre les droits »«Ce sont plutôt les autorités qui doivent garantir que les droits ne sont pas violés».

« Manifestations néo-nazies »

La Commission 8M rejette ainsi cette «attaque» contre les femmes, alors que dans la Communauté de Madrid, il y a des «manifestations de néo-nazis» ou «des négationnistes sans masque». De plus, ils mettent en évidence « les foules dans les transports » qui se produisent « dans le centre-ville » ou ceux qui ont été enregistrés « pour visiter le Christ de Medinaceli ».

Dans leur cas, ils dénoncent, 104 concentrations ont été interdites « à la fois » et « les mettant toutes dans le même sac, sans évaluer au cas par cas. « C’est pourquoi, en plus d’insister sur la démission du délégué du gouvernement de Madrid, Jos Manuel Franco, il estime que cette année, » sa devise est plus importante que jamais « : « Face à l’urgence sociale, le féminisme est essentiel. » «La lutte féministe ne peut être annulée», soulignent-ils.

La Commission 8M avait convoqué pour ce dimanche plusieurs actions dans les quartiers et communes de Madrid qui n’ont pas eu lieu après l’interdiction. L’organisation décidera au cours de la journée comment elle célébrera ce lundi Journée internationale de la femme respectant cette situation.

Dans ses réseaux sociaux, avant que la Délégation gouvernementale n’annonce l’interdiction, cette organisation faisait déjà appel aux femmes qui, en raison des restrictions sanitaires Ils n’ont pas pu participer aux appels pour se joindre à la journée en décorant leurs fenêtres et balcons, partageant des messages féministes et des photos sur les réseaux sociaux ou portant un foulard violet dans le métro, sur les terrasses ou dans les lieux publics où elles se sont rendues.