Ils demandent au ministère de l’Intérieur d’arrêter l’Ospa Eguna pour éviter un « crime de haine »

Le groupe majoritaire de la Garde civile, Jucil, considère que l’acte vise à humilier le Corps

Affiche de l'ospa Eguna de 2021.
Affiche de l’ospa Eguna de 2021.MME

L’association majoritaire de la Garde Civile Jucile J’ai commandé ce vendredi à procureurau ministre de l’Intérieur et à Médiateur de Navarre suspendre l’appel ‘Ospa Eguna’prévue le 3 septembre à Alsace considérant que cet acte va commettre un crime de haine. Le groupe propose que des moyens administratifs et judiciaires soient activés car cette célébration, indique-t-il, poursuit le seul but d’humiliation, de harcèlement et d’attaques contre les gardes civils, dénonce le secrétaire général de Jucil, Ernest Villarino.

Jucil demande notamment à l’Intérieur de mettre en place les mesures appropriées et, le cas échéant, de transmettre les instructions pertinentes au Délégation du gouvernement en Navarre disposer des moyens nécessaires à la suspension de cet appel organisé par la gauche abertzale

Ainsi, ils rappellent au Médiateur de Navarre, Patxi Vera, que les actes de «Ospa Eguna» attaquent la Garde civile, ainsi que des groupes tels que les victimes du terrorisme. Si elle est maintenue, la haine envers ces groupes sera encouragée, conclut-il.

En plus de constituer un crime de haine contre les gardes civils, ils (les actes) ont le prétexte de perpétuer l’un des épisodes les plus sombres de notre histoire récente et qui a coûté tant de vies aux gardes civils et à leurs familles.

Pour ces raisons, dans la lettre au procureur il est indiqué que les gardes civils et la société démocratique que nous défendons et servons attendent du ministère public la défense de la légalité, des droits des citoyens et de l’intérêt public protégés par la loi dans les termes confiés par l’article 124 de la Constitution espagnole , ajoute Vilario.

Pour le secrétaire général de Jucil, il est important d’avoir le soutien de nos commandants et du ministère de l’Intérieur pour empêcher qu’une minorité pro-ETA continue d’agir en toute impunité et si le crime de haine est finalement consommé, la procédure pénale appropriée contre les organisateurs.

Enfin, le groupe d’agents de l’Institut armé rappelle qu’en 2020 déjà, le parquet de la Cour nationale a demandé au Tribunal central d’instruction numéro 2 de la Cour nationale d’interdire la célébration de l’Ospa Eguna.