Grande Marlaska rencontre Erkoreka pour finaliser le transfert des prisons mais éviter d’offrir des explications

Le ministre de l’Intérieur tiendra demain une réunion avec le vice-Lehendakari à Vitoria sans moyens de communication, tandis que le Parlement basque exclut de revendiquer le contenu des négociations.

Ministre Grande Marlaska lors de sa

Le ministre Grande Marlaska lors de sa dernière visite en Euskadi pour présenter la nouvelle prison de Zubieta lors de sa comparution devant les médias.
JUSTY GARCIA KOCH PRESSE ARABA

Le ministre de l’Intérieur Fernando Grande Marlaska se réunira demain à la Délégation gouvernementale d’Euskadi avec le Vice-président Josu Erkoreka pour finaliser, entre autres, le transfert de prisons au Pays Basque. UNE réunion au plus haut niveau institutionnel du Pays Basque après quoi le ministre n’a pas donné d’explications publiques malgré ce transfert constitue une revendication constante de la part du lehendakari Urkullu et le gouvernement basque prétend qu’il sera officialisé le 31 mars.

La nomination de Marlaska et Erkoreka, qui seront accompagnées du délégué gouvernemental Denis Itxaso et le sous-ministre de la Sécurité Josu Zubiaga, répond à la pression exercée tant par le gouvernement basque que par le PNV pour respecter l’échéance de fin mars fixée pour la remise des trois prisons et des près de 600 fonctionnaires qui travaillent dans les prisons de Zaballa, Basauri (Biscaye) et Martutene. En décembre 2020, le gouvernement Urkullu a annoncé l’existence d’un premier projet, déjà clos, dans lequel l’accord politique pour le transfert a été confirmé dans le cadre d’une répartition des pouvoirs qui maintient la politique pénitentiaire entre les mains de l’exécutif central, tandis que le Pays basque articulera un « Modèle de prison basque » Il devrait correspondre à ces critères.

Le point culminant du transfert des trois prisons basques à Euskadi se produit lorsque le taux d’approche des détenus de l’ETA vers les prisons proches du Pays basque augmente, une justification de la gauche abertzale qu’EH Bildu a placée au centre de son soutien au gouvernement. de Pedro Sanchez. Le parti d’Otegi a été l’un des groupes parlementaires qui a rejeté le cabinet d’Urkullu expliquant la les conditions que vous avez établies pour assumer ce transfert.

Le parlementaire de Luis Gordillo de PP + C il a fait appel à la «transparence» pour défendre une initiative qui remet en cause les intentions des deux gouvernements dans ce transfert. Gordillo a rappelé aux représentants d’EH Bildu qu’ils ne pouvaient pas donner « leçons sur les droits de l’homme » alors que « son groupe n’a pas encore condamné la violence ». Le parti d’Otegi a ajouté ses votes à ceux du PNV, du Parti socialiste d’Euskadi et de Podemos pour admettre qu’Urkullu n’explique que son pacte avec Sánchez sur les prisons lorsqu’il est déjà approuvé par les deux gouvernements et que le nouveau «modèle de prison basque» Supposons la «semi-liberté» des peines de prison pour favoriser la réinsertion des détenus.