Deux commandants militaires inculpés pour la mort d’un sergent lors d’un saut en parachute

Le juge en robe militaire pointe « l’existence possible d’un comportement négligent dans la prévision, l’organisation, la direction et l’exécution du saut »

Rafael Gallart, le sergent décédé à Carthagène.
Rafael Gallart, le sergent décédé à Carthagène.DÉFENDRE
  • Forces armées Un sergent de l’armée meurt dans un saut de parachutiste dans l’eau pendant le cours d’opérations spéciales

le propriétaire de la Tribunal militaire territorial du Togado n° 14 a convoqué un capitaine et une brigade pour témoigner comme faisant l’objet d’une enquête (accusé) pour leur responsabilité présumée dans un exercice organisé par le École militaire de haute montagne de Jaca (Huesca), dans laquelle un sergent du armée de terre lors d’un saut en parachute.

Raphaël Gallart Martinez, 34 ans et originaire de la ville d’Albacete de enfer, destiné au tiers des Légion de Ronda, je suis décédé en juin dernier, à Carthagène, tombant à la mer lors d’un exercice de saut en parachute au-dessus de l’eau, lors d’un cours d’opérations spéciales.

Sa veuve, qui était alors enceinte d’une fille née en décembre, et ses parents ont porté l’affaire devant les tribunaux.

Or, le juge en robe militaire considère, dans une ordonnance, qu’il existe des indices d’un crime contre l’efficacité du service ayant entraîné la mort, que le code pénal militaire passible d’une peine pouvant aller jusqu’à six mois de prison.

Pour cette raison, l’instructeur militaire cite un capitaine et une brigade comme faisant l’objet d’une enquête pour leur responsabilité présumée dans l’exercice qui a mis fin à la vie du sergent Gallart.

Selon l’ordre, tous deux sont « les militaires qui, à première vue, se sont vus confier l’organisation du saut, ainsi que la surveillance que les conditions dans lesquelles l’exercice s’est déroulé étaient conformes aux normes attendues ».

De même, le juge exige un « rapport complet sur les tâches effectuées au cours de l’exercice » par le colonel directeur de l’École militaire de haute montagne et des opérations spéciales, basé dans la ville de Huesca de Jaca, le lieutenant-colonel responsable des études du même et le commandant en chef du cours auquel Gallart et ses compagnons ont participé.

Selon l’enquête judiciaire, « les conditions météorologiques existantes dans la zone de lancement, la vitesse du vent et des vagues, ne permettent pas de réaliser le saut en parachute ».

De plus, l’équipage des bateaux qui ramassent les parachutistes hors de l’eau doit être composé, selon la réglementation, d’un skipper et de deux membres d’équipage, mais celui qui est allé secourir le sergent Gallart se limitait à un skipper et un auxiliaire.

Lorsqu’il a atteint la zone de ramassage, le sergent Gallart « agitait les bras », essayant de se libérer du parachute, et l’auxiliaire a sauté dans l’eau pour tenter de le libérer en coupant les traînées de verrière avec un couteau, mais il a glissé hors de ses mains et la victime était à la dérive.

À la fin, le bateau s’est approché et son partenaire l’a attrapé par la poitrine et l’a tiré à bord, alors que le sergent était déjà « complètement inconscient et écumant à la bouche ». Le soldat est mort à son arrivée au Hôpital Santa Luca de Carthagène.

« Comportement négligent »

Selon le juge, toutes ces circonstances « indiquent l’existence possible d’un comportement négligent en termes de planification, d’organisation, de direction et d’exécution du saut en parachute, pour lequel il est nécessaire d’identifier les commandants militaires qui y ont participé, de déterminer leur portée  » de responsabilité, « ainsi que la pertinence pénale de leur comportement ».

En outre, entre autres procédures, le juge exige que le Brigade de parachutistes un rapport qui définit les tâches du directeur de lancement, du jumpmaster et du responsable de la zone de chute d’eau.

Et à la tête du Fforce navale spéciale pour expliquer les raisons pour lesquelles il a annulé le saut qu’il prévoyait de faire le matin du 10 juin.