Cela proposera à l’ACSC que les masques, la distance et les «  groupes de bulles  » soient maintenus dans les écoles l’année prochaine

La distance que les élèves doivent garder lorsqu’ils sont assis aux pupitres est réduite de 1,5 à 1,2 mètre

Les lycéens vont en classe dans un couloir séparé par des flèches.
Les lycéens vont en classe dans un couloir séparé par des flèches.EFE

Malgré les prévisions selon lesquelles en été 70% de la population est vaccinée, à leur retour en classe l’année prochaine, ils continueront à respecter les mesures de sécurité et d’hygiène contre Covid-19. Le gouvernement propose que les étudiants continuent à porter un masque dès l’âge de six ans et que des groupes de coexistence stables, également appelés «bulles», seront maintenus entre trois et 12 ans.

La distance que les élèves doivent garder lorsqu’ils sont assis aux pupitres, c’est-à-dire est réduite de 1,5 à 1,2 mètre, ce qui facilitera l’organisation des groupes et ne rendra pas la réduction des ratios si nécessaire en secondaire.

Les ministères de l’Éducation et de la Santé se réuniront cet après-midi avec les représentants des communautés autonomes de la Commission de la santé publique pour présenter le document de mesures contre le coronavirus pour la prochaine année académique 2021/22. Le texte précise que « la présence maximale sera garantie pour tous les niveaux et toutes les étapes du système éducatif au moins dans le scénario d’une nouvelle normalité, niveau d’alerte 1 et 2 ».

Mais il admet que, « aux niveaux d’alerte 3 et 4, dans le cas exceptionnel où les mesures ne pourraient pas être remplies, il ne serait possible de passer en semi-présence qu’après 3 heures de l’ESO ». Le système mixte ou par équipes a été l’un des principaux maux de tête des familles, car à partir de 14 ans, de nombreux élèves ont dû étudier un jour à l’école et un autre à la maison.

Si le cas se présente de devoir revenir à l’apprentissage mixte à l’ESO et au Baccalauréat, il se fera «en priorisant l’assiduité des élèves en difficulté sociale ou académique». Seulement dans le cas où ils reviennent à cet enseignement hybride, le gouvernement recommande de << minimiser le temps d'enseignement à distance, d'opter pour des options organisationnelles qui facilitent la fréquentation des cours tous les jours (la moitié du groupe suit trois heures tôt le matin, et trois heures en en milieu de matinée l'autre moitié du groupe) ou presque tous les jours (enseignement à distance de 20% de la classe tous les jours de la semaine) ».

Surtout dans le cas des lycéens de 2ème année, qui « ont un besoin particulier d’accompagnement académique intensif devant l’EBAU, avec le stress lié à cette situation, qui favorise le développement de solutions organisationnelles qui permettent la plus grande présence possible tout en maintenant la sécurité, à la recherche de l’équité et du bien-être émotionnel. « 

En ce sens, la suspension généralisée de l’activité d’enseignement en présentiel unilatéralement par une Communauté Autonome ou une Ville Autonome, ne sera adoptée que dans des situations exceptionnelles, après présentation au Conseil Interterritorial du SNS.

D’autres mesures sont également maintenues, telles que la ventilation «si possible en permanence» des salles de classe, les entrées et sorties décalées du centre éducatif et la minimisation des mouvements de groupes d’étudiants à travers le centre. Au fur et à mesure de ce cours, ce seront les enseignants qui iront en classe pour que les élèves n’aient pas à bouger.

Les assemblées ou les réunions en face à face seront également évitées, en essayant de les organiser par voie électronique. Les centres éducatifs feront en sorte que les réunions de coordination et les autres activités non pédagogiques possibles se déroulent par vidéoconférence. De la même manière, les contacts avec les familles se feront par téléphone, e-mail ou messages et ne pourront entrer dans le bâtiment scolaire que si les enseignants le jugent opportun.

Les groupes de coexistence continuent

Les «bulles» sont des groupes formés par un nombre limité d’étudiants avec le tuteur, ce qui «garantit l’étanchéité dans toutes les activités menées au sein du centre éducatif et évite l’interaction avec d’autres groupes». Dans la deuxième étape du nourrisson (de trois à six ans), ils seront composés d’un maximum de 20 élèves, tandis qu’en primaire (de six à 12 ans) ils auront un maximum de 25 élèves.

A l’ESO et au Baccalauréat, il n’y a pas de tels groupes de coexistence, mais une distance de sécurité de 1,5 mètre est établie entre les étudiants « avec la possibilité de la rendre plus flexible jusqu’à 1,2 mètre ». << Les preuves scientifiques montrent que, à l'adolescence, si la transmission communautaire est faible ou modérée, une distance interpersonnelle d'au moins un mètre peut être maintenue dans les centres éducatifs, bien que dans les espaces fermés avec des personnes, il est recommandé d'augmenter cette distance afin qu'elle soit supérieure à un mètre ", indique le document.

« Cependant, si la transmission communautaire est élevée ou très élevée, selon les preuves scientifiques, la distance interpersonnelle devrait être augmentée dans les écoles à l’adolescence. En Espagne, nous avons l’expérience de l’année scolaire 2020-2021, dans laquelle avec une distance de 1,5 mètre a été entretenu à environ 99% des salles de classe sans mise en quarantaine tout au long de la période », ajoute-t-il.

En revanche, les groupes de coordination et de suivi et les responsables Covid des écoles et instituts resteront dans les communautés autonomes, ainsi que la recommandation de mener toutes les activités possibles en plein air.

Le document soutient, pour maintenir toutes ces mesures, que «la dimension mondiale de la pandémie rend nécessaire de maintenir un scénario prudent». Il appelle à rappeler « le contexte de la circulation des variants ayant le plus grand impact sur la santé publique avec une possible échappatoire à l’immunité », même s’il est « estimé qu’un pourcentage élevé de la population sera vacciné tout au long de 2021 » et « un impact positif sur la morbidité et la mortalité et sur la lutte contre la pandémie, qui augmentera à mesure que la couverture de la population vaccinée augmentera.  »