Urkullu retire déjà le bouclier de l’Espagne des trois prisons basques qui, avec huit nouveaux transferts, accueillent 73 membres de l’ETA

Le gouvernement basque assumera la juridiction des prisons vendredi mais, quatre jours auparavant, il a commencé à éliminer les symboles constitutionnels

Le gouvernement basque a placé
Le gouvernement basque a placé lundi dernier ses armoiries à la place occupée par celle de l’Espagne sur la façade de Martutene.
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Le gouvernement basque a retiré le bouclier de l’Espagne lundi dernier de la façade du La prison de Martutene, l’une des trois prisons qui dès vendredi prochain gérer le cabinet d’Iigo Urkullu. Les logos de l’Exécutif autonome sont déjà installés sur les façades des prisons de Zaballa et Basauri et le 1er octobre Beatriz Artolazabal poser devant les caméras dans la prison de Basauri où découvrir une plaque et faire une brève déclaration ne pas admettre les questions des médias.

Le transfert « discret » de la concurrence la plus sensible aura lieu le 1er octobre, bien que le gouvernement basque ait déjà anticipé la suppression de symboles tels que les boucliers constitutionnels. Pour le moment, les drapeaux de l’Espagne et de l’Euskadi restent sur les façades des trois prisons, mais le ministère de la Justice a ordonné que le placement des boucliers de l’Exécutif autonome dans les prisons soit géré dès vendredi. A Martutene, il prend sa retraite le bouclier constitutionnel de la façade principale placer celui du Pays Basque qui est ensuite exploité pour qu’il ressemble au même jour 1 octobre.

Des collectifs comme Association des Victimes du Terrorisme (AVT) et Dignité et Justice ont dénoncé que la politique de transferts de détenus de l’ETA promue par le ministre Grande-Marlaska et le transfert de prisons facilitent la libération des membres de l’ETA.

Selon les données de l’AVT, le gouvernement basque assumera le contrôle des prisons, ce qui comprend l’octroi de diplômes et les conditions de respect des 73 membres du gang terroriste dans les trois prisons basques. La ministre de la Justice Beatriz Artolazabal avait déjà annoncé avant le transfert que le « Le modèle de la prison basque » faciliter le purger des peines en semi-liberté et l’AVT et la Dignidad y Justicia déclarent que les membres de l’ETA seront automatiquement modifiés en grade pour permettre leur sortie de prison.

Les derniers transferts de détenus de l’ETA vers des prisons basques ont été signalés aujourd’hui par les institutions pénitentiaires et s’élèvent à 272 le numéro d’approches effectué par le gouvernement de Pedro Sanchez depuis 2018. 89 de ces transferts ont eu lieu dans des prisons du Pays basque et de Navarre, les quatre prisons demandées par les membres de l’ETA, EH Bildu et des groupes de soutien aux détenus comme Sare (le groupe qui a organisé puis modifié l’hommage à Henri Parot à Mondragn le 18 septembre.

Igor Portu Juanena, Unai Bilbao Solaetxe, Ibai Beobide Arza, Joanes Larretxea Mendiola, Jos Antonio Borde Gaztelumendi, Andoni Goikoetxea Gabirondo, Alaitz Aramendi Jaunarena et Jon Crespo Ortega Ils seront transférés dans les prisons que l’exécutif basque gérera dès vendredi. Jess Mara Gmez Ezquerro être emmené à la prison de Pampelune. Les prisonniers transférés ont phrases longues pour avoir participé à meurtres, bombes poséeset donner une couverture aux commandes ETA. Dignidad y Justicia a rappelé que l’approche des prisonniers de l’ETA était la condition que le gang a utilisée dans le meurtre de Miguel ngel Blanco en 1997. « Miguel ngel Blanco a été assassiné parce que le gouvernement central de l’époque n’a pas cédé aux pressions de l’ETA pour plus proche des meurtriers et c’est pourquoi ils ont tué Miguel ngel. Nous ne devons pas l’oublier. Miguel ngel est assassiné à chaque fois qu’il y a un transfert d’assassins au Pays basque », a prévenu l’association de Daniel Portero.

Tant Dignidad y Justicia que l’AVT ont lié les transferts de membres de l’ETA aux négociations entre le gouvernement de Sanchez et EH Bildu. « Sans Bildu il n’y a pas de Sanchez », rappelle Dignidad y Justicia tandis que l’AVT a rappelé la dernière réunion de l’Exécutif central avec les porte-parole d’EH Bildu Mertxe Aizpurua et Oskar Matute. « On le dit depuis longtemps : des prisonniers pour les budgets », a dénoncé l’AVT dans un communiqué.