Un vétéran de l’ETA arrêté pour avoir vanté le terrorisme et humilié des victimes à ‘ongi etorris’

Carlos Sez de Eguilaz a été arrêté par la garde civile dans la ville guipuzcoane de Beasain

Antoine L
Antton Lpez Ruiz Kubati, Arnaldo Otegi et Pipe San Epifanio lors d’une manifestation en 2017 après la mort du prisonnier de l’ETA Kepa del Hoyo d’une crise cardiaque dans la prison de Badajoz.Corral PatxiPRESSE ARABA
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La Garde civile a arrêté l’historique ETA Carlos Sez de Eguilaz pour sa relation avec l’organisation d’hommages aux prisonniers de l’ETA. L’arrestation, ordonnée par le président du tribunal numéro 6 de la Haute Cour nationale, pour crimes d’apologie du terrorisme et d’humiliation des victimes a eu lieu dans le cadre de la Opération Kabat dans laquelle ils ont été arrêtés en janvier 2020, dans une première phase, quatre des terroristes qui dirigent le ongi etorri publique et innombrables aux membres de l’ETA qui sont libérés de prison et qui ont suivi les ordres de l’organisation tout au long de leur voyage en prison. Ensuite, ils étaient Antton Lpez Ruiz Kubati, Ohiana Saint-Vincent, Ohiana garmendia Oui Aimar Altuna, actuellement en liberté.

Carlos Sez de Eguilaz, arrêté aujourd’hui à Béasain, a été détenu dans France en 2003, alors qu’il revenait de son rendez-vous avec un homme d’affaires que l’organisation avait extorqué. Il a été condamné dans le pays voisin à 15 ans de prison et finalement remis aux autorités espagnoles. Il était également trésorier de Xaki, les appareil international d’ETA et son nom est venu comme l’un des administrateurs de Ekhe, le promoteur du journal Gara. Il a également dirigé, avec la également terroriste Elena Beloki, le journal Informations Euskal Herria, lien entre ETA et Xaki.

Les hommages aux terroristes emprisonnés sont célébrés depuis des années, avec plus d’intensité ou plus d’éclat après la cessation des violences et alors que les prisonniers les plus hystériques purgeaient leur peine de prison. Ils ont connu une période de récession au cours de laquelle ils ont presque disparu lorsque le soi-disant devant la prison de l’organisation sur la base d’opérations consécutives qui avaient pour objectif d’arrêter les avocats envoyés par l’ETA pour s’unir et donner des ordres à leurs détenus. Puis les hommages ont refait surface. Plus de 200 ont été dénombrés entre 2016 et 2019. Les actes faisant l’objet d’une enquête constituent vraisemblablement des crimes d’apologie du terrorisme et d’humiliation des victimes.