Pilar Alegra accuse Feijo et l’opposition du PP d’être « un groupe »

La porte-parole socialiste minimise l’avantage du populaire dans les sondages et prédit que la législature sera « éternelle »

Pilier Joie
Pilar Alegra, lors d’une conférence de presse depuis le siège socialiste de Ferraz.Eva ErcolanesePSOE
  • Interview Alberto Nez Feijo : « Quand je gouvernerai, l’espagnol ne sera pas une langue étrangère en Catalogne »
  • Gouvernement Sánchez confie à Bolaos des secrets officiels et non la Défense

Le ministre de l’Éducation et porte-parole de l’exécutif du PSOE a accusé Nez Feijo et l’opposition faite par le PP d’être « une poignée ». Pilar Alegra faisait ainsi référence aux déclarations faites par la dirigeante du PP ce week-end dans une interview à EL MUNDO dans laquelle elle assurait que Pedro Sánchez avait endetté chaque Espagnol « une poignée » de 6 000 euros.

La porte-parole socialiste, dans une interview à Vague zéro, a assuré que Feijo mentait lorsqu’il transmettait des chiffres sur la situation économique aux citoyens. Et il a cité en exemple l’augmentation de la dette publique et de l’inflation. Alegra a déploré que les populaires soient « ancrés dans le non » et refusent de soutenir toutes les mesures adoptées par le gouvernement pour tenter d’atténuer les effets de la hausse des prix et s’installent dans le « catastrophisme » alors qu’ils ne reconnaissent pas que l’économie espagnole c’est est parmi les pays de la zone euro « l’un des plus dynamiques. »

Selon la ministre, « les fondations économiques du pays sont solides » et malgré cela, le gouvernement, dit-elle, ne cède pas à la complaisance et à l’optimisme. « Ce qui m’exaspère avec le PP, c’est qu’il semble que plus ça va mal pour le pays, mieux ça va pour eux », a-t-il dit, et a demandé aux populaires de « supposer qu’ils ont perdu les élections » et de décider de « mettre leurs épaules à la roue ». « Avoir une telle opposition dans ce pays, c’est une poignée », a-t-il déclaré, faisant référence aux déclarations de Feijo dans ce journal.

Alegra, dans ce sens, a voulu démentir le leader du PP en assurant que le gouvernement a réussi à réduire la dette de 120% du PIB à 117% et a souligné que Feijo ment quand il dresse devant les citoyens une situation économique négative dans le pays.

Le ministre a défendu les mesures de l’exécutif comme étant bénéfiques « pour la majorité » et a pointé comme l’une des « plus importantes » la réduction de la T.V.A. d’électricité, dont le premier volet de réduction a été décidé par le gouvernement mais a résisté pendant plusieurs mois au second, proposé par le populaire.

De plus, il a exclu la possibilité de dégonfler le L’impôt sur le revenu des particuliers, comme le propose l’opposition, car, selon lui, « cela ne profiterait pas aux revenus les plus faibles, ceux, a-t-il dit, qui sont en dessous de 24 000 euros et qui ne sont pas tenus de déposer une déclaration de revenus ». Malgré cela, cette mesure a été approuvée par le PSOE dans le pays Basquece qui selon Alegra « n’est pas une incohérence » étant donné le système régional « très différent » qu’Euskadi et Navarre et le « niveau de revenu beaucoup plus élevé » qui existe dans ces communautés.

La porte-parole du PSOE a également défendu les taxes extraordinaires que le gouvernement entend imposer aux banques et aux entreprises énergétiques comme une mesure appropriée pour que l’exécutif redistribue ce qui est collecté au profit de la classe ouvrière. Il s’agit, a-t-il dit, de « redistribution et de solidarité ».

Enfin, il a minimisé l’avantage en intention de vote que, selon tous les sondages, le PP a désormais sur le PSOE. « Il reste encore un long chemin à parcourir avant les élections et les choses peuvent changer d’un jour à l’autre », a-t-il déclaré. « De temps en temps, quelqu’un va avoir une législature éternelle », a-t-il conclu.