Pedro Snchez convertit le PP en attaque sur son bilan du parcours après les données « inquiétantes » de l’IPC

Annonce, sans le préciser, l’approbation en Conseil des ministres lundi prochain d’un paquet de mesures urgentes pour faire face aux économies d’énergie demandées par l’UE

Pierre S
Pedro Sánchez, lors de son apparition dans La Moncloa pour faire le point sur le cours politique.AFP

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a accusé ce vendredi dans son bilan du cours politique contre le PP et Vox pour leur rejet des nouvelles taxes sur les banques et les sociétés énergétiques, estimant qu’ils voteront contre cette proposition de loi au Congrès. , et s’est demandé « quels intérêts défendent-ils ».

« La droite et l’extrême droite voteront contre cette mesure et l’opposition conservatrice se consacre à combattre vigoureusement cette mesure qui est de justice sociale », a proclamé le chef de l’Exécutif lors de la conférence de presse de La Moncloa dans laquelle il fait le bilan du cours politique.

Dans ce contexte, il a défendu le projet de loi que des formations gouvernementales ont déposé ce jeudi au Congrès pour taxer les bénéfices extraordinaires des banques et des énergéticiens, attaquant les critiques générées par le PP et Vox à cette nouvelle mesure.

Lors de sa comparution, Sánchez a reconnu les « mauvaises données » de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour le mois de juillet, lorsque les prix ont grimpé à 10,8 %, et a assuré que l’inflation « est la principale tâche qui attend le gouvernement de Espagne ».

Cela a été transmis par le président du Complexe Moncloa lors de la présentation ce vendredi du rapport de responsabilité du gouvernement espagnol, qui porte le titre de « Conformité ».

Le président a cependant défendu l’action du gouvernement pour faire face à la hausse des prix, ainsi qu’aux conséquences de la guerre en Ukraine. En ce sens, il a souligné que depuis que les prix ont commencé à augmenter, le gouvernement a promu 30 milliards d’euros d’aides pour la classe moyenne et les secteurs les plus touchés, ce qui représente 2,3 points de PIB.

« Cet effort représente le double de celui d’autres économies plus dépendantes du gaz russe, comme l’Allemagne », a souligné Sánchez lors de son discours, après avoir souligné que l’Espagne est le pays qui alloue le plus de ressources pour protéger cette escalade inflationniste vers les pays moyens et classe ouvrière et les secteurs les plus touchés.

Il a également annoncé, mais sans dire lesquelles, qu’en Conseil des ministres lundi prochain un paquet de mesures urgentes pour faire face aux économies d’énergie demandées par l’Union européenne à la suite de la guerre en Ukraine.

Sánchez a expliqué que les mesures ont été élaborées ces dernières semaines par les ministères compétents et « discutées » avec le secteur privé. De même, il a indiqué que la majorité des administrations publiques et des groupes parlementaires ont été informés de ce paquet.

Le président a déclaré que ces mesures visent à réduire la dépendance énergétique de l’Espagne vis-à-vis du gaz et des combustibles fossiles russes, et qu’elles serviront à « se pencher » sur la crise énergétique.