Oriol Junqueras se tourne vers la campagne séparatiste après sa sortie de prison: « Même s’ils nous enferment, nous gagnerons, ils ont peur de nous »

Les prisonniers 1-O, dirigés par le chef de l’ERC, utilisent leurs permis pénitentiaires pour promouvoir le vote pour l’indépendance

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Le leader de l’ERC participe à un rassemblement à Badalona, ​​après avoir quitté la prison.
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Quelques heures après avoir quitté la prison, grâce à la bourse du troisième degré des services pénitentiaires de la Generalitat, Oriol Junqueras il s’est lancé dans une campagne. « Ils ont peur de nous », a proclamé le président de l’ERC lors d’un acte électoral à Badalona, ​​pour défier l’Etat et booster son parti, de plus en plus menacé par le JxCat de Carles Puigdemont.

« Même s’ils nous ferment en prison, ce pays gagnera », s’est exclamé le dirigeant de l’ERC, visiblement en colère. Lors de son premier rassemblement en liberté depuis son entrée en prison il y a trois ans et demi, le républicain a justifié sa formation de « le plus persécuté de Catalogne » pour s’accrocher à la victimisation nationaliste toujours profitable.

Nul doute que le départ des leaders indépendantistes emprisonnés pour sédition après avoir obtenu le troisième degré de prison par la Generalitat, représente un renforcement des formations souverainistes au premier week-end de la campagne pour les élections autonomes du 14-F. Pour cette raison, les sept prisonniers qui purgent des peines à la prison de Lledoners n’ont pas déçu en affichant une banderole avec le slogan «Amnistie. Libérons-nous» de mnium et en se positionnant dans cette revendication avec le reste des forces indépendantistes.

Junqueras, les anciens conseillers Jordi Turull, Joaquim Forn, Ral Romeva et Josep Rull, l’ancien député Jordi Snchez et le président du mnium Jordi Cuixart n’auront qu’à retourner en prison pour dormir du lundi au jeudi et ils devront mener à bien travail ou bénévolat dans le cadre du plan de réinsertion spécifique préparé par les services pénitentiaires. Sa semi-libération peut faire l’objet d’un appel, comme le fera le Procureur, et la dernière décision reviendra à la Cour suprême, comme lorsqu’il a révoqué en décembre le troisième diplôme accordé en été.

L’ancienne conseillère Dolors Bassa a également quitté la prison de Puig de les Basses à Figueres et ses premiers mots étaient dans le code électoral. Il a appelé à la mobilisation du vote d’indépendance sur le 14-F puisque « chaque personne qui reste à la maison est un vote pour 155 ». Par ailleurs, il a demandé « de gagner à nouveau » et a poursuivi avec un message aux socialistes en s’assurant que l’on verra si sa liberté est invoquée par « le procureur du PSOE ». Le premier prisonnier à participer à un acte sera Jordi Cuixart avec d’autres représentants du mnium et des «représailles». ce vendredi à midi.

« On le refera »

Cuixart a également exhorté « à remplir les urnes avec des bulletins de vote souverains, que personne ne reste à la maison » pour parvenir à un « gouvernement fort qui défend l’autodétermination avec responsabilité, courage et ambition ». En outre, il a regretté l ‘ »opération d’État » contre le mouvement indépendantiste, assurant que « les mêmes pouvoirs qui nous emprisonnent pour avoir voté le 1er octobre nous imposent désormais la date du 14-F » malgré le fait que c’est celle convenue par le Parlement après sa dissolution.

« Les prisonniers ne sont pas la visualisation d’une quelconque défaite, mais un pas de plus vers la victoire », a déclaré Cuixart, qui a déclaré: « Oui, nous le referons. Nous exercerons à nouveau tous les droits violés. »

Pour le moment, la seule qui n’est toujours pas partie est l’ancienne présidente du Parlement Carme Forcadell, qui malgré la proposition favorable de la commission de traitement pour le troisième degré, est toujours confinée dans sa cellule en raison d’une épidémie de coronavirus dans le La prison de Wad Ras et sa quarantaine ne se terminent que la semaine prochaine.