Meritxell Serret reconnaît dans la désobéissance suprême aux ordonnances du tribunal mais pas le détournement de fonds qui pourrait le conduire à la prison le 1-O

L’ancien conseiller et ancien fugitif de la a comparu devant le juge de la Cour suprême Pablo Llarena pour recevoir l’acte d’accusation pour son rôle dans le procs

Meritxell Serret arrive à l'accompagnement suprême
Meritxell Serret arrive à la Cour suprême accompagnée de Pere Aragons.ANTONIO HEREDIA
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La conseiller pendant 1-O Meritxell Serret a comparu ce vendredi devant le magistrat de la Cour suprême Pablo Llarena pour recevoir officiellement l’acte d’accusation et témoigner de son rôle dans la procs. Il l’a fait avec trois ans de retard, car au moment où l’instructeur 1-O a prononcé les poursuites, Serret était en fuite depuis longtemps.

En quittant sa comparution, la défenderesse a expliqué qu’elle avait reconnu devant le juge qu’elle n’avait pas respecté les différentes décisions judiciaires ayant tenté de faire cesser le référendum, faits pouvant constituer un crime de désobéissance passible uniquement de récusation et d’une amende. .

Au contraire, elle a nié avoir commis l’autre crime pour lequel elle a été poursuivie, celui du détournement de fonds publics. Ce crime est passible de peines de prison, et dans ce cas élevées, car les dépenses illégales dépassent le seuil de 250 000 euros, ce qui placerait la peine minimale à six ans.

Bon pronostic

Le pronostic judiciaire pour Serret est bon. Quand, le 11 mars, il a mis fin à sa fuite et a comparu devant la Cour suprême, il savait déjà parfaitement comment le procès du procs et pourrait faire des calculs. Leur rôle est comparable à celui des trois tribunaux qui n’ont reçu qu’une seule condamnation pour désobéissance et éludé les peines de prison.

Dans sa décision, la Cour suprême n’a pas imposé le crime de détournement de fonds à l’ensemble du gouvernement, mais l’a appliqué uniquement aux départements qui avaient autorisé des dépenses spécifiques pour 1-O. Le ministère de l’Agriculture dirigé par Serret n’en faisait pas partie.

En ce qui concerne la désobéissance, la sentence semble sûre, puisque la Cour constitutionnelle a déjà confirmé la sanction de ce crime prononcée par la Cour suprême, rejetant l’argument avancé aujourd’hui par Serret selon lequel il remplissait le mandat politique qu’il avait reçu des sondages.

Serret est entrée et sortie de la Haute Cour sous les applaudissements de la foule venue la soutenir. Parmi les leaders de l’indépendance se trouvait le chef de l’ERC et vice-président de la Gouverne par intérim, Pere Aragons.