L’opposition accuse le gouvernement de « s’être humilié » en participant à la « table de l’infamie »

PP, Vox et Ciudadanos reprochent à Snchez d’avoir conclu un « pacte fustico » devant ERC afin de « vendre à l’Espagne »

Le Président du Gouvernement, Pedro S
Le président du gouvernement, Pedro Snchez, et le président de la Generalitat, Pere Aragons, ce mercredi au Palau de la Generalitat.
  • Politique Pere Aragons réclame amnistie et référendum et Pedro Snchez l’appelle à une négociation « sans précipitation et sans délais »

« Avec le mouvement indépendantiste, on choisit quand s’asseoir, mais pas quand se lever. » L’opposition a chargé durement ce mardi la soi-disant table de dialogue entre le Gouvernement et le Gouvernement de la Generalitat, une réunion qualifiée par le Parti populaire, Vox et Citoyens de « table de l’infamie ».

Los partidos que conforman la oposicin aprovecharon la primera sesin de control del curso parlamentario para manifestar que el PSC ya se ha comido definitivamente al PSOE y que el Gobierno se « humilla » al participar en este encuentro, el mismo da que la luz volvi a pulverizar son prix.

« Il appelle à une réunion pour négocier un référendum avec les sécessionnistes qui acclament les terroristes qui veulent attaquer le PP et ceux qui mettent le feu à Barcelone », a reproché le président du Parti populaire, Pablo Casado, au directeur général, Pedro Sánchez.

« La société catalane est brisée, n’entendez pas résoudre la fragmentation de la société catalane en essayant de briser l’Espagne », a demandé le député à l’exécutif populaire Mario garcs, qui a réduit la rencontre à un simple rythme pour la situation complexe que connaît la Catalogne depuis des années.

Le gouvernement a scellé un « pacte fustique » avec le nationalisme, a dénoncé Garcs lors de la séance de contrôle, tenue quelques heures avant que plusieurs membres du Conseil des ministres et le président du gouvernement, Pedro Sánchez, se rendent à Barcelone pour affronter la première réunion du table de dialogue.

Un « guide » de l’ERC

« Pourquoi allez-vous à une table de négociation avec des putschistes où la monnaie d’échange est le souverain de l’Espagne ? », a demandé le leader de Vox Santiago Abascal au Premier ministre lors de son interpellation au Congrès.

Selon Vox, Sánchez « cède » aux « ennemis de l’Espagne » avec pour seul objectif de « se visser au pouvoir ».

À l’extérieur de la Chambre basse, le porte-parole de Vox à l’Assemblée de Madrid, Roco Monasterio, a décrit la table d’orientation de l’ERC, avec qui, dans les semaines à venir, le gouvernement tentera de s’entendre sur les budgets généraux de l’État.

Le Premier ministre, Pedro Snchez, est capable, aux yeux du Monastère, de vendre l’Espagne pour se maintenir au pouvoir.

« Moutage » pour le constitutionnalisme

Le leader de Ciudadanos, Ins Arrimadas, a critiqué le fait que la réunion « n’a pas été la Catalogne, mais le séparatisme, et Sanchez n’a pas défendu les Espagnols, mais défend son fauteuil » pour se poursuivre à Moncloa.

Ainsi, il a souligné que la « table d’infamie » suppose un « mépris » pour les constitutionnalistes catalans, pour les vrais problèmes des citoyens et pour l’égalité entre les communautés autonomes.

« Félicitations au mouvement indépendantiste car il a montré qu’il peut faire ce qu’il veut avec Sánchez », a reproché Arrimadas depuis Barcelone.

De la même manière, le porte-parole orange au Congrès, Edmundo Bal, a déploré que le jour même où les familles et les entreprises paient l’électricité la plus chère, l’exécutif de Sanchez s’est humilié à une table qui brise l’égalité entre les Espagnols et méprise leurs vrais problèmes.