L’ETA en fuite David Urdn se rend pour régler son seul procès en cours

Urdn a communiqué sa remise volontaire pour une cause unique, qui pourra être réglée par un accord en accord avec le Parquet le jour même du procès.

L'ETA en fuite David Urd

David Urdn Prez, qui est venu se placer en direction de l’ETA lors du démantèlement de ses derniers dômes, a décidé de se rendre pour subir jeudi le seul procès qui était en cours devant le Tribunal national pour divers actes de kale borroka dans différentes parties de la Navarre en 2006 et 2007.

Selon des sources légales, Urdn, qui figurait sur la liste des membres de l’ETA recherchés et capturés, a communiqué contre lui sa reddition volontaire pour cette seule cause, ce qui pourrait régler avec un accord conformément au Procureur le jour même du procès.

Pour ces événements, quatre jeunes hommes ont été poursuivis avec Urdn, qui était le seul à juger du groupe, ayant fui pendant plusieurs années après avoir été libéré deux ans après son arrestation en 2007.

Dans votre acte d’accusation, le procureur demande 27 ans de prison pour sept délits de dommages terroristes et un autre de détention de substances incendiaires et explosives, en relation avec divers actes de vandalisme que les prévenus ont perpétrés « guidés par l’intention de collaborer aux fins de Segi-Jarrai », la branche juvénile de l’ETA.

Urdn est accusé d’avoir participé le 25 février 2006, avec un autre prévenu déjà condamné, à un attentat à la gare de Carrascal à Unze (Navarre) en lançant deux engins incendiaires sur une machine de réparation de vous rendre dans la zone où ils ont causé endommager.

Le 24 mai 2007, avec d’autres prévenus, il a procédé à la section de la ligne ferroviaire Alsasua-Tudela, au bout d’Oloriz, en Navarre, ce qui a provoqué la chute de la caténaire sur la voie et l’interruption du trafic ferroviaire. Les dommages ont été évalués à 23 400 euros. Il est également crédité d’avoir participé en août 2007 à un autre sabotage sur la voie ferrée Pampelune-Castejn, coupant les câbles caténaires, qui a causé des dommages évalués à 6 528 euros.

Le parquet l’a localisé dans d’autres attentats entre septembre et novembre 2007 : le lancement d’engins incendiaires contre une banque et un bureau de poste à Pampelune, d’autres sabotages dans des chemins de fer, et le placement d’un engin mixte (incendiaire-explosif) à UPN siège à Catarroso (Navarre).

Lorsqu’il a été soumis à une surveillance policière avant son interpellation en 2007, les agents l’ont observé visiter certains établissements et déposer dans les poubelles « une série de restes, qui une fois récupérés, permettent de présumer qu’il fabriquait des engins explosifs-incendiaires ». Du matériel pour la préparation de ces objets ménagers a également été trouvé lors de la recherche de sa maison, ainsi qu’une brochure avec l’anagramme de Jarrai.