Les juges refuseront la garde conjointe des enfants au parent qui abuse de l’animal comme une forme de coercition.

A approuvé la triple réforme par laquelle les animaux cessent d’être des « choses » pour être des « êtres vivants dotés de sensibilité »

Un chien attaché à la porte du supermarché.
Un chien attaché à la porte du supermarché.CG BIEN
  • Réforme juridique A qui le chien ? La loi établit la garde partagée en cas de divorce

Tout parent qui a abusé d’un animal de compagnie ou menacé de contraindre ses anciens partenaires ne peut pas avoir la garde partagée des enfants.

Cela a été approuvé par le Congrès ce mardi dans le cadre d’une triple réforme juridique sur les animaux par laquelle ils cesseront d’avoir le statut juridique de « choses » et seront considérés comme des « êtres vivants dotés de sensibilité ». Maintenant, ces modifications iront au Sénat.

Il s’agit d’un changement juridique qui permettra à un juge dans une procédure de divorce de déterminer la garde partagée du chien ou du chat de la famille entre les deux personnes de l’ancien couple. C’est un problème de plus en plus courant dans les séparations aujourd’hui. De même, les animaux ne seront pas considérés comme des biens immobiliers dans les procédures de saisie ou d’expulsion, ils ne pourront donc pas être retenus ou séparés de leurs propriétaires.

Pour réaliser ce changement juridique concernant la considération des animaux en tant qu’êtres sensibles, la Commission de la justice, avec pleine compétence législative, a approuvé la modification du Code civil, de la loi hypothécaire et de la loi de procédure pénale. Il y a eu 22 voix pour et 14 contre, celles de PP et Vox.

Dans son traitement, un amendement au PNV a été approuvé qui fait allusion au mauvais traitement de l’animal de compagnie comme motif pour que les juges refusent la garde partagée des enfants lors d’une séparation. « Ne pas procéder à la garde partagée » des enfants dans un divorce lorsqu’il est apprécié « l’existence de mauvais traitements envers les animaux, ou la menace de les causer, comme moyen de contrôler ou de victimiser l’une de ces personnes », que les enfants ou l’autre membre du couple. Cela implique de porter plainte en justice comme cas de violence indirecte possible, par laquelle l’animal est blessé comme méthode de coercition ou d’intimidation.

« De nombreuses études montrent que la maltraitance des animaux, et la menace de les maltraiter, notamment les compagnons, font partie d’un système coercitif, et que ce type d’agression est utilisé par les agresseurs comme une tactique pour intimider, contrôler et faire souffrir les mineurs et les mineurs. .les personnes en situation de vulnérabilité, notamment dans le cadre familial », justifie le PNV.

Et il poursuit dans son explication : « La maltraitance animale et la menace de maltraitance animale est aussi un outil pour assurer le silence des victimes humaines sur d’autres abus dont elles subissent ou ont été témoins, voire pour rendre difficile la fuite des victimes. »

Garde partagée du chien ou du chat

Concernant le fond de la loi, il s’agissait de recueillir dans la législation que les animaux sont des « êtres vivants doués de sensibilité » et, par conséquent, que leur traitement juridique sera placé sous des aspects très pertinents sur un plan similaire à celui des personnes. . En ce sens, l’objectif est que les droits de possession sur les animaux soient toujours exercés en tenant compte de leur bien-être et de leur protection.

C’est ainsi que des préceptes sont introduits dans les réglementations juridiques applicables en cas de crises et de ruptures conjugales visant à « préciser le régime de garde des animaux de compagnie » afin qu’en cas de litige, les tribunaux disposent de critères clairs pour trancher assure les soins de l’animal en veillant à son bien-être.

Le juge peut confier la garde des animaux de compagnie à l’un ou aux deux époux, en déterminant, le cas échéant, la manière dont l’époux qui n’a pas été chargé de la garde quotidienne peut les avoir en sa compagnie. Bref, vous pouvez établir un régime de visite ou une durée de séjour.

En revanche, il est absolument interdit de saisir les animaux de compagnie « au vu du lien d’affection particulier qui les lie à la famille avec laquelle ils vivent ».

Consensus rompu

Le PP a accusé le PSOE d’avoir rompu le consensus précédent dans la loi sur le régime juridique des animaux et a estimé que les changements introduits par le groupe socialiste dans la phase d’amendement, « également en ce qui concerne les limitations à l’octroi de la tutelle conjointe des parents », ont fait du texte « un instrument idéologique au lieu d’un outil utile, simple et clair pour établir des mesures garantissant le bien-être des animaux ».

Pour cette raison, la députée Teresa Angulo a exhorté le PSOE à annuler certains changements au Sénat pour retrouver le « consensus » atteint en 2017 avec une loi PP.

Le PP exhorte le PSOE à annuler les modifications promues par les socialistes et les amendements « car, loin de parvenir à une réforme pacifique, ils suppriment la possibilité d’un accord, tombant dans l’hyperbole, le manque de rigueur technique et juridique et introduisant plus de difficultés au situation déjà difficile d’éclatement familial. »