Les dirigeants indépendantistes conspirent en France pour organiser un nouveau référendum

Pardons et évadés, Junqueras et Puigdemont en tête, ils se rassemblent dans la commune qui cachait les sondages 1-O pour réactiver la cause séparatiste après la libération de leurs dirigeants

Cuixart, à côté de Puigdemont, Aragon
Cuixart, à côté de Puigdemont, Aragons et Junqueras.EFE

Profitant de la libération du 1-O gracié et de l’impunité avec laquelle les évadés peuvent continuer à se déplacer dans le reste de l’Europe, les principaux dirigeants séparatistes catalans se sont à nouveau réunis dans la ville française d’Elna avec un objectif clair : conspirer pour célébrer un nouveau référendum d’autodétermination avec lequel culminer la sécession.

Sous prétexte du 60e anniversaire de mnium Cultural, l’entité indépendantiste catalane a réuni dans sa chimérique Catalunya Nord un Oriol Junqueras, Carles Puigdemont, Carme Forcadell, Jordi Snchez, Jordi Cuixart et même à l’ex-député CUP s’évader, Anne-Gabriel, qui jusqu’à présent était abrité en Suisse. Le seul absent a été le secrétaire général de l’ERC, Marta Rovira, qui se réfugie aussi auprès de l’antisystème dans le pays suisse. Père Aragons Oui Laura borr Ils ont assisté à la réunion pour mettre en scène l’unité entre les promoteurs du 1-O et la nouvelle fournée de dirigeants sécessionnistes, qui entendent réactiver le règne de l’ordre constitutionnel lancé en 2017.

Anna Gabriel embrasse sa réapparition
Anna Gabriel embrasse Cuixart dans sa réapparition sous le regard de Junqueras et Puigdemont.Quique GarciaEFE

Depuis l’enclave française dans laquelle le sécessionnisme catalan cachait les urnes 1-O pour les maintenir hors de portée des forces de sécurité de l’État, Cuixart a une nouvelle fois assuré : Nous recommencerons. Nous pouvons gagner et cela ne dépend que de nous. Érigé en porte-parole de toutes les factions séparatistes catalanes, le président de mnium s’est vanté d’avoir fait tomber l’État par des grâces et a proposé de profiter de sa faiblesse pour obtenir la séparation de l’Espagne. Ces retrouvailles sont une victoire. L’État espagnol ne voudrait pas que nous soyons ici ou que nous nous voyions ensemble. Il n’y a pas de prisons pour arrêter tant de dignité. On ne se découragera pas tant qu’on n’aura pas la république, a insisté Cuixart, de redoubler la menace qu’il a faite lors de sa déposition devant la Cour suprême et dans laquelle il n’a cessé de foisonner depuis qu’il est sorti de prison grâce à la grâce accordée par le Gouvernement de Pedro Sánchez.

Hommage aux graciés de Vic.
Hommage aux graciés de Vic.ET

Cet acte de communion séparatiste est lié à celui que le vice-roi a célébré hier pour rendre hommage aux graciés. Alors que la Generalitat demandait à la Justice d’appliquer le couvre-feu pour arrêter la cinquième vague incontrôlée de Covid, la place principale de la ville était comble pour acclamer les dirigeants qui ont bénéficié de la mesure de grâce. Une fois de plus, Cuixart a mené le cortège sécessionniste pour démontrer sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans la réactivation de la cause séparatiste. Tirés par la masse étaient aussi Sánchez, Joaquim Forn, Jordi Turull ou alors Josep Rull.