Les députés des Asturies demandent à Arrimadas d’agir avant une opération de « marche » des positions régionales au PP

Fran Hervías, ancien secrétaire de l’Organisation de la formation « orange », a tenu des réunions dans cette communauté avec le PP et avec ses anciens collègues

Inés Arrimadas et le député Miguel Gutiérrez, au Congrès.
Inés Arrimadas et le député Miguel Gutiérrez, au Congrès.EFE
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Deux des cinq députés des citoyens de la Assemblée Générale de la Principauté Ils exigent que la présidente de leur parti, Inés Arrimadas, agisse dans la région contre l’opération imaginée, disent-ils par Fran Hervias attirer les rangs populaire aux frais de formation Orange. Une opération qui, comme ils l’ont dénoncé aujourd’hui à travers un communiqué, a été « orchestrée pour décapitaliser notre parti et consentie ou encouragée par ceux qui espèrent obtenir des avantages personnels en retour ». La déclaration intervient la même semaine que Fran Hervías, son ancien collègue et ancien secrétaire de l’Organisation, a été en Asturies tenir des réunions avec le PP et avec les membres de la formation Orange.

Deux députés, l’ancien porte-parole du parti dans les Asturies Laura Pérez Macho et Armando Fernandez Bartolomé, demander au coordonnateur régional de la formation, Ignacio Cuesta, membre en plus de l’exécutif d’Arrimadas, qui déclare explicitement qu' »ils ne collaboreront pas, par action ou par omission, à l’opération de Francisco Hervías et du Parti populaire contre les citoyens des Asturies ».

Cette même semaine, dans une interview accordée aux médias régionaux, Ignacio Cuesta, adjoint au maire de Oviede (il gouverne en coalition avec le PP) a une nouvelle fois montré son harmonie avec le maire populaire Alfredo Canteli, et interrogé sur une éventuelle liste commune, il s’est limité à dire que « sur l’avenir que nous verrons, il n’y a rien d’écrit ».

Ceux qui ont rencontré Hervías assurent qu’il s’agissait d’une rencontre entre d’anciens compagnons de fête.

Les deux députés veulent que la direction des Asturies dise clairement et avec insistance quelles sont leurs intentions afin de « rassurer beaucoup de personnes qui font partie de ce projet en tant que positions institutionnelles, qui laissent les cadres moyens et affiliés sans défense ; et que, surtout, ils constituent un manque de respect injustifiable pour nos électeurs et tous les citoyens. » Ils se réfèrent spécifiquement aux trois autres députés du Conseil et à la direction régionale.

Dans les Asturies, pour l’instant, le processus initié par le populaire s’est concrétisé par la marche de quatre conseillers de Pravia au groupe des non-attachés en avril dernier.