Le PSOE renforce la pression d’EH Bildu pour que Pedro Sánchez transfère 163 membres de l’ETA dans les prisons du Pays Basque et de Navarre

Approche des prisonniers ETA

Le PSN approuve par ses votes la demande de rapprochement des prisonniers à laquelle Navarra Suma s’oppose à être un paiement aux «faveurs reçues»

Les partisans de la gauche abertzale participent aux actes contre ...

Les sympathisants de la gauche abertzale participent aux actes contre la dispersion et en faveur du rapprochement des prisonniers vers Euskad et Navarra organisés par Sare.

PRESSE ARABA

Le PSOE en Euskadi et en Navarre est devenu le champion des initiatives politiques promues par EH Bildu pour justifier l’approche des détenus de l’ETA dans les prisons basquess promu par le gouvernement de Pedro Sanchez. Une « politique de rapprochement » qui, comme l’a dénoncé aujourd’hui le porte-parole de Navarre au Parlement de Navarre Javier Esparza, Il constitue la première étape pour y parvenir en 2021, il est transféré à 163 membres de l’ETA aux prisons d’Euskadi et de Navarre. Esparza a déploré le « intervention infâme » du porte-parole socialiste dans le débat parlementaire tendu qui s’est terminé par l’accord du Parti socialiste de Navarre avec EH Bildu, Geroa Bai et Podemos.

Les socialistes ainsi que les partis nationalistes et Podemos ont fait des prisonniers de l’ETA les protagonistes de la première session plénière du Parlement de Navarre après les vacances de Noël. Le parti de la présidente Mara Chivite s’est associé avec ses arguments et ses votes à une initiative qui s’inscrit dans la stratégie d’EH Bildu pour les institutions basques et navarraises d’approuver les plus de 130 approches promues par Pedro Snchez depuis 2018 comme étape intermédiaire. de sorte que les 163 membres de l’ETA encore emprisonnés vont dans les prisons d’Euskadi et de Navarre.

Actuellement, une vingtaine de condamnés pour appartenance à l’ETA se trouvent dans les prisons basques et 4 à Pampelune mais aujourd’hui, le Parlement navarrais a demandé à l’exécutif espagnol que « les personnes emprisonnées » purgent leur « peine près de leur lieu d’origine sociale ». Une déclaration parlementaire qui évitez de vous référer expressément aux membres de l’ETA quand, comme tous les porte-parole parlementaires l’ont reconnu, ils seront les bénéficiaires de cette approche massive de la Navarre.

Une campagne politique qui renforce celle menée dans la rue par Sare – le groupe dirigé par l’ancien ministre basque de la Justice Joseba Azkarraga– et par les proches des prisonniers de l’ETA (Etxerat). Le président de l’UPN et porte-parole de Navarra Suma Javier Esparza a été le seul porte-parole à disqualifier la proposition en dénonçant qu’elle fait partie de « négociations politiques, intérêts partisans ou paiement de faveurs ou soutien reçu ». Références explicites aux accords conclus par le gouvernement de Sanchez avec EH Bildu tant pour l’investiture du candidat socialiste que pour l’approbation des budgets 2021.

Esparza a décrit comme « intervention infâme » à la défense de la motion de la porte-parole socialiste Imna Juro qui a inculpé l’UPN, le PP et Ciudadanos pour avoir remis en cause la politique pénitentiaire de Sanchez et Grande Marlaska. Juro a reconnu que son parti soutenait l’éloignement des prisonniers mais qu’il avait changé de position après le cessez-le-feu de l’ETA de 2011 et sa disparition en 2018. «Personne n’enfreint la loi avec une politique de rapprochement qui ne veut pas dire impunité « , Juro a défendu de la plate-forme du Parlement de Navarre.

Les socialistes, qui en Euskadi se sont prononcés en faveur du rapprochement tant au Parlement basque que dans diverses municipalités, ont déjà soutenu en novembre 2019 une déclaration de la Chambre provinciale pour aborder une nouvelle politique pénitentiaire. Chivite, en outre, a réussi à être investi président de Navarre en juillet 2019 grâce aux votes d’EH Bildu et a fait de la formation d’Arnaldo Otegi sa partenaire parlementaire pour l’approbation des deux budgets de l’actuelle législature régionale.