Le PSC garantit ERC les budgets catalans en paiement pour sauver la législature Sanchez

Illa assure l’approbation des comptes de la Generalitat si la CUP laisse le Gouvernement dans le fossé

Père Aragon
Pere Aragons accueille le chef du PSC Salvador Illa au Parlement.
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Paver l’approbation des budgets généraux de l’État ne rapportera pas seulement à ERC la considération extravagante d’imposer par la loi un quota catalan sur les plateformes audiovisuelles telles que Netflix sauvegarder la langue dans laquelle tous les écoliers de Catalogne étudient obligatoirement dès l’âge de trois ans. La formation indépendantiste assure également l’approbation des premiers budgets catalans de l’ère aragonaise : le PSC a déjà garanti la Président pour soutenir les comptes si la file d’attente de la CUP laisse le gouvernement dans le fossé.

En paiement non avoué mais évident de sa énième contribution à la survie politique de Pedro Sánchez, le CFP applaudi CER pour éviter une modification de la totalité des budgets généraux qui aurait compromis la viabilité de la législature espagnole, la conduisant à un résultat similaire à celui subi par l’exécutif socialiste portugais.

Immédiatement après que Gabriel Rufin a annoncé son pacte avec le PSOE pour permettre le traitement du budget – portant l’alliance d’une pique de négociation déjà peu fiable – la porte-parole du CFP au Parlement il célébrait : On voit, avec cette attitude de CER, comment le chemin du dialogue porte ses fruits. Puis Alicia Romero a exhorté Aragons à présenter le projet de budget de la Generalitat avec la plus grande urgence et a exhorté le Président signer une alliance avec son parti pour se mettre d’accord sur les comptes : Nous n’aimons pas que le gouvernement pivote sur le CUP, qui est un parti radical qui a tendance à détruire plutôt qu’à construire.

L’offre de CFP est consistent. C’est le chef même des socialistes catalans, Salvador Illa, qui, au Débat de politique générale -un équivalent catalan de celui de l’Etat de la Nation- a tendu la main à Aragons pour approuver les comptes au cas où ils seraient effectués avec le TASSE c’était impossible. Depuis lors, le socialiste a répété la même offre dans toutes ses apparitions publiques. Si cela dépend de la CFP, la Catalogne aura des budgets, réitère comme mantra. Les socialistes catalans cherchent à se positionner comme une opposition utile qui corrige l’inefficacité manifeste du séparatisme pour gérer l’autonomie qu’il veut enterrer, mais aussi pour payer la relation de convenance que les républicains entretiennent avec Sanchez.

Est-ce à dire qu’ERC finit par se jeter dans les bras du CFP d’approuver le Budgets de la Generalitat ? Pouvoir être non. Nous continuons à parier et à ne penser qu’à approuver les comptes avec la majorité de l’investiture, défendons les sources de la formation présidée par Oriol Junqueras, qui, cependant, n’a jamais été aussi près de briser la sacro-sainte norme du processus qui empêchait de parvenir à un accord avec force judiciaire constitutionnaliste, qu’il s’agisse ou non de l’émancipation séparatiste de la Catalogne.

Aragons a assuré vendredi qu’il déployait tous les efforts pour soigner sa relation avec la CUP, mais il a également prévenu qu’il présenterait son projet de budget début novembre malgré le fait que, pour l’instant, des positions très éloignées avec le les antisystèmes se rapprochent.

Le gouvernement refuse de durcir l’enfer fiscal catalan, comme l’exige le TASSE à soutenir les comptes, sachant que leurs votes sont déterminants pour qu’ils voient le jour si Aragons ne veut pas s’appuyer sur le PSC. C’est ce qu’a déclaré au siège parlementaire le ministre de l’Économie, Jaume gir, qui a annoncé que Budgets de la Generalitat pour 2022 ils n’incluront pas l’augmentation des impôts tels que ceux du patrimoine, des successions et des donations. Elle n’a accordé la possibilité de réduire l’impôt sur le revenu des personnes physiques que dans les tranches les plus basses, pour les contribuables déclarant moins de 30 000 euros bruts par an.

L’antisystème continue de réclamer la création d’un tribut pour ceux qui ont plus de 10 millions et d’augmenter l’impôt sur le revenu des personnes physiques sur les revenus supérieurs à 60 000 euros. De plus, imitant la stratégie de négociation d’ERC avec le gouvernement, le CUP exige des Aragons un accord politique à l’appui des comptes, basé sur le détail d’une feuille de route commune pour avancer vers l’indépendance.

Sur ce point également, il existe des différences qui pourraient être insurmontables, comme cela a déjà été montré dans le Débat de politique générale, lorsque les deux CER Quoi Junts évité de signer la motion du TASSE qu’il pariait sur la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance avant la fin de la législature.

Aragons n’a pas transigé avec le chantage de la formation indépendantiste de la gauche radicale, même en sachant que sa stabilité parlementaire en dépend. S’entendre sur les budgets avec les socialistes signifierait marcher sur un terrain inconnu, mais le chef de l’exécutif catalan ne peut pas se permettre de démarrer la législature sans comptes décisifs pour favoriser la reprise après la pandémie.

Il s’accroche à CFP garder la tentation CER. Ceci et les relations de plus en plus stables entre le socialisme et les républicains, qui ont également permis vendredi au gouvernement d’Ada Colau et au PSC de traiter les budgets de la mairie de Barcelone. Un accord budgétaire tripartite, dans l’Etat, la Generalitat et la capitale catalane, c’est le scénario rêvé des socialistes.