Le procureur, favorable à l’extradition de ‘El Pollo’ Carvajal après avoir jugé « suffisantes » les garanties des États-Unis sur sa condamnation à la réclusion à perpétuité

Les États-Unis répondent à la Cour nationale qu’ils ne garantissent pas que cette peine ne sera pas imposée, mais indiquent que si tel est le cas, elle peut être révisée

Hugo Carvajal, lors d'une déclaration
Hugo Carvajal, lors d’une déclaration à la Cour nationale.EFE
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La Procureur anti-drogue considérer que États Unis a donné des « garanties suffisantes » à la justice espagnole sur l’éventuelle condamnation d’Hugo Carvajal pour procéder à l’extradition de l’ancien chef du renseignement militaire de Chavista.

C’est ainsi que le procureur dans l’affaire l’envisage, Javier Redondo, dans une lettre à la troisième section pénale, chargée d’exécuter la décision de l’assemblée plénière de remettre à Le poulet Carvajal aux autorités américaines pour être jugé pour trafic de drogue.

La Haute Cour nationale avait demandé aux États-Unis d’offrir des « garanties » sur le type de peine qui pourrait être prononcée, pour vérifier si elles étaient compatibles avec la réglementation espagnole, suivant ainsi la doctrine de la Cour constitutionnelle.

La réponse du consul américain indique que le traité d’extradition qui régit entre les États-Unis et l’Espagne n’établit pas de système pour « conditionner » les extraditions à la garantie que la réclusion à perpétuité ne sera pas imposée.

Malgré cela, poursuit-il, « les États-Unis, dans ce cas particulier, informent le gouvernement espagnol de ce qui suit : si Carvajal était reconnu coupable d’un crime contenu dans l’accusation […], qui entraîne une peine potentielle de réclusion à perpétuité, ne pas être passible d’une peine de réclusion à perpétuité inaltérable, car si la réclusion à perpétuité est prononcée, le cadre juridique actuel aux États-Unis vous permet de demander la révision de votre peine en appel et vous pourriez également obtenir débarrasser de votre peine par une demande de grâce ou la substitution d’une peine par une peine moindre. Si la grâce ou la substitution de peine est accordée conformément aux lois procédurales américaines applicables, cela entraînera une réduction de peine. »

L’emprisonnement à vie

Le procureur considère que la réponse américaine « montre qu’effectivement, son système judiciaire a arrangé un réexamen de la peine de réclusion à perpétuité et l’application de mesures de clémence avec lesquelles, en cas d’imposition, le prévenu pourrait obtenir une réduction ou une réduction de celle-ci ».

« Même s’il était imposé, cela ne signifie pas qu’il restera incarcéré à vie d’une manière indéfectible, avec laquelle la doctrine de notre Cour constitutionnelle est remplie », ajoute le procureur, selon Efe.

Malgré l’avis favorable d’Antidroga, la décision de savoir si la livraison est suffisante ou non appartient à la Chambre pénale, en tenant compte du mandat du ministère public et de ce qui a été allégué par Carvajal. Les États-Unis accusent Le poulet Carvajal de trafic de drogue à grande échelle, un crime qui pourrait signifier l’emprisonnement à vie. L’ancienne direction de Chavismo considère qu’il s’agit d’un montage pour tenter d’obtenir de lui des informations sur le régime de Chvez et Maduro.

Jurisprudence

L’origine de la demande de garanties aux États-Unis se trouve dans l’interdiction contenue dans le Constitution infliger des peines inhumaines, comme une prison perpétuelle « immanquablement à vie » le serait selon la jurisprudence.

En 2013, l’Assemblée plénière de la Haute Cour nationale a convenu qu’en cas d’extradition pouvant conduire à une peine de réclusion à perpétuité, une « clause de sauvegarde » serait toujours introduite, selon laquelle « la remise de l’accusé sera conditionnée à la disposition préalable d’une garantie. […] que, si la peine d’emprisonnement à perpétuité est prononcée contre le défendeur, la durée de la peine ne sera pas à perpétuité, car l’autorité requérante a prévu le réexamen de la peine prononcée ou l’application de mesures de clémence auxquelles le défendeur peut se prévaloir, en vue de la non-exécution de ladite peine perpétuelle ».

Des sources juridiques considèrent que la réponse des États-Unis dans cette affaire est conforme à d’autres envoyées dans le cadre d’extraditions similaires et elles la considèrent susceptible d’être considérée comme suffisante par la Cour nationale.

L’origine de la demande de garanties aux États-Unis se trouve dans l’interdiction contenue dans la Constitution d’infliger des peines inhumaines, comme le serait une prison perpétuelle « à perpétuité indéfectible » selon la jurisprudence.

En 2013, l’Assemblée plénière de la Haute Cour nationale a convenu qu’en cas d’extradition pouvant conduire à une peine de réclusion à perpétuité, une « clause de sauvegarde » serait toujours introduite, selon laquelle « la remise de l’accusé sera conditionnée à la disposition préalable d’une garantie. […] que, si la peine d’emprisonnement à perpétuité est prononcée contre le défendeur, la durée de la peine ne sera pas à perpétuité, car l’autorité requérante a prévu le réexamen de la peine prononcée ou l’application de mesures de clémence auxquelles le défendeur peut se prévaloir, en vue de la non-exécution de ladite peine perpétuelle ».

Des sources juridiques considèrent que la réponse des États-Unis dans cette affaire est conforme à d’autres envoyées dans le cadre d’extraditions similaires et elles la considèrent susceptible d’être considérée comme suffisante par la Cour nationale.