Le PP voit « dégoûtant » que l’hommage aux policiers qui ont vaincu l’ETA ait été annulé et demande la comparution immédiate de Marlaska

La secrétaire de l’Intérieur de Gênes, Ana Vzquez, enregistre au Congrès une batterie de questions à l’exécutif pour clarifier cette « soumission aux votes de Bildu »

Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.
Le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.José del OlmoEFE
  • À l’intérieur Le gouvernement a empêché un grand hommage à la police et aux gardes civils qui ont vaincu l’ETA
  • bibliothèque de journaux Marlaska, huée et aux cris de « out, out » lors de la prestation de serment de nouveaux policiers à Vila après la polémique sur les « piolines » du 1-O

« Ascazo ». Le PP ne cache pas le moins du monde sa répulsion en apprenant que le gouvernement a empêché un grand hommage à la police et aux gardes civils qui ont vaincu l’ETA. La nouvelle, annoncée aujourd’hui par EL MUNDO, a provoqué une profonde indignation dans les rangs populaire. A tel point que le secrétaire à l’Intérieur du parti, député Ana Vzquezva enregistrer aujourd’hui une batterie de questions « pour savoir pourquoi l’acte a été interdit ».

« Il est dégoûtant cette soumission que le gouvernement de Sánchez aux suffrages de Bildu», assure Vzquez à ce journal. De plus, le Groupe parlementaire populaire demandera la comparution immédiate du ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaskadans le Congrès expliquer les raisons de cette décision.

Le gouvernement a arrêté ce qui allait être le premier acte d’hommage commun aux agents de la Gendarmerie nationale et la La gendarmerie qui ont aidé à mettre fin à l’ETA parce qu’ils n’ont pas approuvé Philippe VI pour assister au gala. C’était un événement sur lequel les syndicats de police et les groupes de l’Institut armé avaient réussi à s’entendre et sur lequel les Vraie maison avait manifesté son intention de l’approuver compte tenu de sa pertinence.

L’hommage devait avoir lieu le 25 avril au Centre WiZinkque les organisateurs espéraient remplir pour l’entité de la célébration : la première de ces caractéristiques pour les protagonistes et pour être une reconnaissance conjointe des agents des deux corps qui ont aidé à vaincre le groupe terroriste.

Pour le PP, l’annulation est un événement grave et non isolé. « Ce n’est pas la première fois que Marlaska et Sánchez humilient des fonctionnaires, des policiers et des gardes civils qui ont donné leur vie dans le pays Basque dans la lutte contre le terrorisme, en récompensant les meurtriers », explique Ana Vzquez. « Il y a quelques mois, le PP a présenté une initiative pour honorer tous les policiers qui étaient en poste dans le nord pendant les années de leadership et le PSOE voté contre, quelque chose d’inhabituel », ajoute-t-il. Or, « s’il permet que des hommages soient rendus aux meurtriers sanguinaires de l’ETA, en revanche il ne permet pas qu’un hommage soit rendu à ceux qui ont été les braves qui ont même donné leur vie et qui ont subi le massacre et la terreur de l’ETA à la première personne », insiste le député.

Le parti d’Alberto Nez Feijo estime qu’il existe une stratégie préméditée et « continue » d' »humiliation des forces et organes de sécurité de l’État » par l’exécutif. « L’hommage leur est interdit et on les appelle tweety tout comme il s’appelle M. Rufin; C’est une honte que le gouvernement commette jour après jour pour plaire aux indépendantistes catalans et basques », ajoute Vzquez.

Pour le PP, la demande « d’explications » faite par l’Exécutif à Jean Charles Ier elle s’est retournée contre lui comme « un boomerang ». Et Sánchez et Marlaska doivent leur donner. Le porte-parole populaire dans le SénatJavier Maroto, leur a demandé d’expliquer tous les problèmes en suspens « qui affectent directement leur gestion au lieu de se cacher dans d’autres problèmes ».