Le PP inculpe les « mensonges » de Snchez avec la lumière : « Même leurs électeurs ne les croient pas »

L’opposition dénonce en ce début d’année la « passivité » de l’Exécutif et les « évasions » du président sur la crise énergétique ou la pandémie

Javier Maroto, dans une image d'archive au Sénat.
Javier Maroto, dans une image d’archive au Sénat.. NAVARRÈTE / PISCINE
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L’érosion du Gouvernement est déjà palpable dans les sondages et la méfiance de l’électorat ne fait qu’augmenter, selon l’opposition. Le Parti populaire a commencé l’année de la même manière qu’elle s’était terminée : pointer du doigt les « mensonges » de Pedro Sánchez et de ses ministres sur le prix de l’électricité, l’inflation ou la gestion de la pandémie.

Une stratégie qui « n’est plus crue même par les Espagnols qui ont voté la dernière fois » pour le PSOE, a fait valoir le porte-parole du PP au Sénat, Javier Maroto, en référence à la dernière remise des Panneau Sigma Dos pour EL MUNDO, publié ce lundi.

Dans ce sondage, il est calculé qu’un quart des électeurs du PSOE pourraient ne pas réitérer leur vote pour Pedro Snchez lors du prochain passage dans les urnes. Une perte de confiance qui, comme en témoigne il y a quelques jours le même sondage, vient d’une forte inquiétude des électeurs socialistes pour l’action du gouvernement face à l’évolution de la pandémie ou de la crise énergétique.

« Le prix de l’électricité inquiète 63% des personnes qui ont voté pour Sanchez », a rappelé ce lundi Maroto à propos des pourcentages publiés par ce journal. Un problème, défini par six Espagnols sur dix comme leur problème principal, « que Sánchez est incapable de résoudre ».

« Il dit que tout va bien »

Et, dérivé du prix de la facture d’électricité, vient la montée en flèche de l’inflation. Pendant ce temps, a expliqué Maroto, la gestion de l’exécutif est basée sur « le mensonge et la passivité ». Parallèlement à la flambée des prix, le porte-parole a déploré populaire au Sénat, « Sánchez dit qu’il ne se passe rien » et lance des « évasions ».

Profondément préoccupés par le coronavirus, les Espagnols entrent également en 2022. Maroto, qui a rappelé que seulement 36,2% des électeurs socialistes -selon les données de Sigma Dos pour EL MUNDO- valorisent positivement la gestion de la santé du gouvernement, a dénoncé que la seule décision propre qui Sánchez a fait ces derniers mois a été de déléguer la responsabilité aux communautés autonomes.

« Nous avons le virus le plus rapide de l’histoire et le président le plus rapide à renvoyer et à se laver les mains de cette affaire aux communautés autonomes. Il n’est pas connu pour sa propre décision autre que cela », a critiqué le chef de la populaire à la Chambre haute, qui a assuré que Sanchez « vide la balle ».

Contre la réforme du travail

On a beaucoup parlé ces dernières heures de la position du PP sur la réforme du travail convenue entre le gouvernement et les agents sociaux. Bien que le porte-parole parlementaire du parti, Cuca Gamarra, ait admis que la mesure finale est « moins mauvaise que prévu », Maroto a réitéré que le PP votera contre.

La réforme du PP, qui cette année sera d’une décennie, « a créé des millions d’emplois », a fait valoir Maroto. Une information, a-t-il dit, « incontestable » face à une gauche qui a cherché à « détruire, abroger, mettre fin » au plan élaboré par le gouvernement de Mariano Rajoy.

« Le PP est cohérent » et vote donc contre, a assuré son porte-parole au Sénat. Un sentiment de vote qui est « le même que de voter pour une politique qui a été jugée efficace ».

Silence sur les chiffres

Le dernier volet du Sigma Two Panel pour EL MUNDO montre cependant que le Parti populaire a une nouvelle fois perdu dans les sondages. Dans celui-ci, en particulier, il perd environ un point en intentions de vote.

Quelques chiffres qui populaire Ils ne sont pas entrés pour évaluer ce lundi et cela pourrait faire remonter la formation à huit sièges par rapport aux chiffres que les sondages prédisaient juste avant la fin de l’année.

La chute du PP se poursuit depuis novembre, coïncidant avec les mois où les conflits internes ont marqué le présent. Un faux pas dont Vox semble avoir profité. Ceux de Santiago Abascal pourraient remporter jusqu’à six députés si les Espagnols passaient par les urnes aujourd’hui.