Le PP demande au gouvernement le pacte antiterroriste

Il a transmis à l’Intérieur sa grande inquiétude face à « l’attentat » de Murcie

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Véhicule encastré contre un mur par Gmara à Torre Pacheco (Murcie).EFE
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Le Parti populaire a demandé la gouvernement qui convoque d’urgence le Pacte antiterroriste, sa commission de surveillance, pour rendre compte de l’attentat du 17 septembre dans la ville murcienne de Torre Pacheco (Murcie).

La formation de Pablo Casado exige de l’Exécutif un mouvement politique après LE MONDE Il révélerait les dernières données de l’enquête qui est en cours devant la Cour nationale et qui indiquent que cette action était une attaque terroriste à caractère djihadiste.

La porte-parole parlementaire, Cuca Gamarra, a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Le PP souhaite faire part de sa grande inquiétude face aux événements survenus à Torre Pacheco, où une possible attaque terroriste commise par le conducteur d’un véhicule qui a fait irruption sur une terrasse heurtant ses occupants et faisant une victime mortelle et plusieurs blessés fait l’objet d’une enquête. L’agresseur, qui a mis fin à ses jours plus tard, a laissé une lettre assurant qu’il s’agissait d’une attaque.

Le leader populaire rappelle que l’Espagne était dotée de deux grands pactes antiterroristes dont l’objectif était de promouvoir les libertés et la politique contre le terrorisme. Le premier d’entre eux, signé en 2000, requiert une collaboration permanente entre le PP et le PSOE, ce qui implique l’échange d’informations, une action concertée dans les domaines définis dans l’Accord – réformes législatives, politique pénitentiaire, coopération internationale, mobilisation des citoyens et des institutions – et la recherche de positions communes avant tous les événements qui affectent la politique antiterroriste. A cet effet, une commission de suivi a été créée dans laquelle d’autres forces politiques ont été incluses après le pacte anti-jihadiste de 2015. Ainsi, le PP exige le respect du devoir de collaboration et d’échange d’informations prévu dans lesdits accords, je vous demande de précéder de convoquer d’urgence la Commission de suivi du pacte anti-djihadiste pour analyser l’attaque présumée ainsi que le niveau de menace terroriste, conclut la lettre envoyée à Marlaska.

Ce journal a rapporté que Abdellah Gmara Il a soigneusement étudié la zone dans laquelle il entendait mener son action, s’est épilé tout le corps et s’est rendu à la mosquée quelques instants avant de commettre l’outrage au cours duquel un citoyen équatorien est mort et quatre autres personnes ont été blessées. Ces données ont été obtenues par les enquêteurs à partir des dépositions des témoins. Par ailleurs, un autre d’entre eux a assuré que le Marocain de 27 ans, arrivé de Maroc avec 12 ans, comme minerai, fait le signe de « l’unicité », à caractère nettement djihadiste.

La Garde civile comprend que le comportement d’Abdellah Gmara correspond à celui d’un soi-disant loup solitaire. Dans leurs rapports, les agents soulignent des similitudes avec des attaques menées dans L’Europe  avec des véhicules, lors de multiples tentatives de délit de fuite, en Nice, Stockholm ou Londres.