Le ministre Escriv ouvre la porte à la taxe sur Madrid que réclame Ximo Puig : « Il a un long chemin à parcourir »

Il considère que dans un contexte d’harmonisation fiscale européenne, « cela n’a pas de sens que l’Espagne fasse le chemin inverse »

Escriv ouvre la porte à la taxe sur Madrid que prétend Ximo Puig : « Il a du chemin à faire »LE MONDE (Vidéo) // EFE (Photo)
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Ximo Puig Il a trouvé des alliés dans son intention de réclamer un impôt afin que la Communauté de Madrid compense le reste des communautés autonomes pour ce que le président valencien appelle « l’effet capital ». Le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, José Luis Escriv, considère qu’il s’agit d’une proposition qui doit être explorée, ainsi que la nécessité d’une réforme fiscale après les accusations selon lesquelles dumping fiscall celle du gouvernement valencien verse sur celle de Isabel Daz Ayuso.

Escriv était l’un des membres du Conseil des ministres qui ont assisté à la conférence au cours de laquelle Ximo Puig a lancé cette proposition et aujourd’hui à Valence il n’a pas hésité à reprendre le gant. Il n’a montré aucun doute : « C’est une idée qu’il faut continuer à explorer et qui a une longue histoire », a déclaré l’ancien président de l’AIReF.

Il ne doute pas non plus de la nécessité de réformer la fiscalité pour éviter les différences qui existent entre les régions autonomes et, en particulier, Madrid avec le reste. « Quand nous avançons dans le monde entier pour éviter la concurrence fiscale entre les pays, avec des bases solides communes et élargies, cela n’a pas de sens qu’au niveau autonome en Espagne, nous prenions le chemin inverse. Nous devons aborder cette question de manière décisive », a-t-il déclaré. mentionné.

Cette possibilité est à la tête de la partie socialiste du gouvernement, à laquelle le ministre des Finances a également fait allusion, Mara Jess Montero, dans une interview avec EFE. Il a fixé au mois de novembre la date à laquelle ils disposeront d’un projet de proposition de réforme du financement et, lorsque le débat s’ouvrira, la réforme fiscale devrait également être sur la table. « Ce n’est pas valable qu’il y ait des territoires qui choisissent légitimement de baisser les impôts et demandent ensuite de l’argent au gouvernement espagnol, ça ne tient pas », car il rejette également qu’il y ait « îles fiscales » en Espagne, en pensant en l’occurrence à Madrid, « qui, grâce à l’effet capital, attire un plus grand investissement, un plus grand volume de revenus, une plus grande capacité de collecte à laquelle les autres communautés autonomes n’ont pas accès ».

Madrid ne veut pas du revenu vital minimum

Ce n’est pas la seule fléchette que le ministre a lancée sur le gouvernement de Madrid. Escriv a rencontré Puig, le vice-président Monique Oltra et le ministère des Finances et de l’Économie, Vicent Soler Oui Rafael Climent, le transfert à la Communauté Valencienne de la gestion du Revenu Minimum Vital, compatible et complémentaire au Revenu d’inclusion de base qui a commencé le Consell.

C’est une revendication que la Communauté de Valence a faite il y a un an et qui en fait désormais la première communauté autonome à signer un accord pour gérer son traitement. Escriv a confirmé que la négociation est beaucoup plus avancée qu’en pays Basque Oui Catalogne et que des territoires comme Madrid ne l’ont même pas demandé « parce qu’ils ne sont pas disposés à compléter le Revenu Minimum avec leurs propres ressources. Ils ont montré peu d’intérêt pour les politiques sociales ». « En réalité, 75 millions ont été économisés et atteindront 150 millions cette année grâce au lancement de ce revenu. Ils n’avaient pas l’intention de le gérer, pas plus que les subventions de restauration avec l’argument exprès que nous ne leur avons pas donné les données des bénéficiaires. Les conseillers en éducation d’autres communautés lui ont dit qu’il existe plusieurs façons d’y accéder et d’étendre les bourses aux plus vulnérables. Le problème n’est pas un problème de ressources économiques, le même en est un autre », a-t-il assuré.