Le juge dépose le « cas niera » de Podemos faute de preuves

Selon l’ordonnance, il n’y a aucune preuve que les enquêtées, Teresa Arvalo et Gara Santana, « étaient chargées de s’occuper des enfants » d’Irene Montero et Pablo Iglesias

Irene Montero et Pablo Iglesias, en février dernier, à leur arrivée au tribunal de Madrid où ils ont été instruits
Irene Montero et Pablo Iglesias, en février dernier, à leur arrivée au tribunal de Madrid où l’affaire a été entendue.EFE
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Le juge a classé l’enquête ouverte d’un conseiller du ministre de l’égalité, Irene Montero, et un ancien employé de Podemos pour ne pas avoir prouvé qu’ils s’occupaient de leurs enfants mineurs pendant le temps qu’ils exerçaient des fonctions payées avec l’argent public.

Le chef du Tribunal d’instruction numéro 52 de Madrid, Juan José Escalonillaa accepté de classer sans suite l’affaire dite de « l’affaire de la baby-sitter » quelques semaines après avoir recueilli la déposition en tant qu’accusé d’un ancien responsable du service de presse du parti.

Selon l’ordonnance de dépôt, à laquelle Efe a eu accès, non seulement il n’est pas prouvé que les personnes faisant l’objet de l’enquête, Teresa Arvalo et Gara Santana« étaient chargés de s’occuper des enfants » d’Irene Montero et de l’ancien vice-président du gouvernement Pablo Iglesias, mais il n’a pas non plus été vérifié que « quelqu’un » l’ait fait dans l’exercice de fonctions payées par Podemos ou par le trésor public.

Il souligne, dans le cas de la conseillère du ministre, Teresa Arvalo, le fait qu’elle s’est rendue le 20 octobre 2019 à un acte électoral en Alicante avec Irene Montero « aucune preuve ne peut être déduite que le déplacement de ladite personne enquêtée était pour les soins » de sa fille, mais plutôt « dans l’accomplissement du poste qu’elle occupait au sein du parti politique à l’époque ».

Tampoco ve pruebas que avalen la declaracin de una ex empleada de logstica de Podemos, que apunt que Gara Santana tambin tuvo que encargarse de los nios de Irene Montero y Pablo Iglesias, una versin que no puede erigirse « en indicio racional suficiente acreditativo », dice le juge.

Cette affaire est née de la plainte de l’ancien responsable de la conformité réglementaire de Podemos, Monique Carmonaqui a refusé devant le tribunal de révéler l’identité de la personne qui lui avait transmis l’information et a assuré qu’il n’avait pas enquêté car il avait été licencié.

C’est l’une des procédures que le magistrat a ouvertes concernant Podemos, parmi lesquelles la Cas de neuroneoù il enquête sur l’embauche d’un cabinet de conseil mexicain du même nom pour les élections générales de 2019.