Le gouvernement valencien exécute le licenciement de plus de 3200 agents de santé embauchés pour la pandémie

Santé ne renouvelle le contrat qu’à 6050 professionnels jusqu’au 31 décembre

Un service de santé aux portes de l'hôpital La Fe de Valence.
Un service de santé aux portes de l’hôpital La Fe de Valence.JOS CULLAR
  • Covid Santé va licencier 4000 agents de santé embauchés par la pandémie à compter du 1er juin
  • Modèle La santé sauve la campagne de vaccination, les soins primaires, la santé mentale et les urgences de la réduction des contrats Covid

Pour les syndicats et les écoles officielles, nous sommes avant le licenciement de plus de 3200 professionnels de santé quand la crise des coronavirus n’est même pas terminée. Pour le gouvernement valencien, ce qui est sur la table est le renouvellement de plus de 6000 contrats de renforcement Covid pour toute cette année. Ce sont les deux lectures opposées d’une réalité: le non-renouvellement au 1er juin de près d’un tiers des contrats passés l’année dernière pour faire face à la pandémie de santé valencienne.

Le Ministre de la Santé, Ana Barcel, a signé ce mardi la résolution qui permettra à un total de 6 050 agents de santé de continuer à travailler jusqu’au 31 décembre. Des sources du ministère de la Santé ont précisé que, par conséquent, il sera communiqué entre mercredi et jeudi aux personnes concernées.

« Les services de santé contacteront personnellement à la fois les professionnels qui prolongent leurs contrats et ceux qui ne le font pas », ont indiqué ces sources. C’est ainsi qu’ils répondent aux critiques du Collège officiel des infirmières de Valence, qui a dénoncé ce lundi qu’il y avait des professionnels qui recevaient notification du licenciement. va WhatsApp et SMS, un extrême qui a été refusé à la santé.

Cependant, l’annonce de l’annulation, dans la pratique, de 3 259 contrats – sur un total de 9 309 – a provoqué une grand malaise parmi les différents groupes de santé, puisque les licenciements concernent tous les profils et tous les services de santé. Le syndicat CSIF a déjà mis en garde contre la « grave détérioration » que cela entraînera.

Sans surprise, les licenciements interviendront au milieu du processus de vaccination, avec les listes d’attente déclenchées et alors que les centres de soins primaires venaient de commencer à récupérer les soins en face à face qui ont été supprimés pendant la pandémie en raison du manque de ressources. Sans parler de la nécessité de prendre des quarts de vacances sous peu. D’où la demande syndicale pour prolonger tous les contrats.

Au contraire, de la Santé, on a insisté sur le fait que les contrats renouvelés supposent un coût important pour les caisses publiques de la Generalitat, avec un déboursement jusqu’en décembre de 140 millions d’euros. Comme l’explique Barcel lui-même, il ne s’agit pas tant d’une réduction d’effectifs que d’une adaptation des contrats Covid «à la nouvelle situation épidémiologique».

Pour cela, plusieurs Critères lors de la priorisation de certains contrats par rapport à d’autres. Pour reprendre les mots de la directrice générale des ressources humaines, Carmen Lpez, ceux-ci « comprennent le renforcement des soins primaires pour faire face à la vaccination contre le coronavirus, le développement de la stratégie de santé mentale dans la Communauté valencienne et le renforcement des services d’urgence ». En outre, la version officielle est qu’il est prévu de maintenir « un contingent important » dans les soins hospitaliers.

Mais, par exemple, selon les chiffres fournis par les syndicats, dans le Hôpital général d’Alicante de 979 à 535 contrats Covid, ce qui signifie une diminution du nombre d’infirmières dans l’unité hospitalière de 258 à 140. Dans le Hôpital La Fe de Valencia, la coupure signifiera le passage de 853 toilettes pour le renforcement Covid à seulement 505. Dans le service de santé de Alicante Sant Joan passera de 409 à 267 contrats de renforcement, tandis que la direction de la santé L’appartement voient leur force diminuée de 391 à 255.

Le département de la santé Xtiva-Ontinyent conservera pratiquement la moitié des embauchés: 258 sur 442. La Ribera passe de 408 à 260 et Sagonte il passe de 428 à 262.

La proposition initiale de la Santé était de ne renouveler que 5 337 places au 1er juin, ce qui allait déjà signifier la suppression de 43% de ces postes, selon les syndicats et les entités professionnelles. Malgré le fait que le département Barcel ait finalement secouru plus de 700 contractants concernant ce premier document, cela n’a pas suffi à obtenir le soutien des agents de santé, très critiques sur la gestion de cette affaire par le département.

Sans aller plus loin, du Collège officiel d’infirmières de Valence a déploré cette semaine le « mépris » avec lequel l’administration sanitaire traitait le groupe. « D’abord, il a jugé cela essentiel et maintenant, dès que la pression sanitaire est réduite, il l’invite à partir. » Dans ce sens, les agents de santé ont critiqué la « incertitude de l’emploi » souffert pendant toute cette période de pandémie, avec des prolongations de contrats de six et jusqu’à trois mois.