Le gouvernement utilise le pacte avec le PP pour intensifier son attaque contre Feijo

renouvellement de la justice

Les « populaires » nient avoir assisté aux réunions avec le document, comme l’assure La Moncloa

La ministre Diana Morant, ce vendredi.
La ministre Diana Morant, ce vendredi.Bienne AlioEFE
  • politique Feijo et l’équipe de Casado s’affrontent sur le pacte avec le PSOE en Justice
  • politique Le PP accuse Sánchez de « trilérisme » pour avoir « divulgué » un accord sur le pouvoir judiciaire que « le gouvernement lui-même n’a pas validé »

Le PSOE et le Parti populaire ont converti le renouvellement du Pouvoir judiciaire dans un jet d’arme politique, consommant des chapitres d’affrontement alors que le corps dirigeant des juges accumule plus de trois ans avec le mandat expiré. Les deux parties ont signé un pacte secret à l’automne 2021 qui, encore une fois, est un cran de plus dans la mêlée.

La lutte interne au PP, où la nouvelle direction dit qu’elle ignorait le document et le Paul marié le nie, est exploité par les Gouvernement d’intensifier son attaque contre Alberto Nez Feijo, dans une stratégie pour tenter d’arrêter la hausse des sondages présentée par le populairetout en leur permettant de se détacher de la polémique entourant l’éventuelle grâce de José Antonio Grin, ce qui dérange le PSOE. Tentative de changement de rythme.

Le drapeau pseudo-officiel pour le début du parcours n’est pas attendu fin août, début septembre. Attendez-vous à une année intense en politique et chaque fissure ou fuite est exploitée. C’est ainsi qu’ils voient le désaccord au sein du PP au sein du gouvernement, après que Feijo a déclaré qu’il n’était pas au courant du pacte secret qui Teodoro García Egea, ancien secrétaire général, a rencontré le ministre de la présidence, Flix Bolaos. Une version qui est réfutée par l’adresse précédente populairequi défend avoir communiqué ledit accord.

Cette confrontation est utilisée par l’exécutif pour reprendre la stratégie consistant à concentrer sa censure politique sur Feijo, durcissant son message. Menteur, insoumis, désobéissant, à la hauteur de Trump… C’est la définition faite ce vendredi du leader du PP par la ministre Diana Morant, preuve que le discours se durcit.

« Gravité extrême »

Le message que le gouvernement veut envoyer est clair : le PP maintient la Justice kidnappée et la démocratie paralysée. Les ministres Diana Morant et Carolina Darias ont été les premières à se faire connaître du public après avoir appris la confrontation entre Feijo et Casado à cause du pacte secret sur le pouvoir judiciaire avec le PSOE.

L’argument était clair sur la marche que les socialistes vont suivre : le mensonge a les jambes très courtes, ont répété les deux. La situation extrêmement grave est qu’un politicien ment, qu’il ment sans vergogne, qu’il devienne un politicien à qui on ne peut pas faire confiance, qui n’est un interlocuteur valable ni pour le gouvernement ni pour les citoyens, a précisé le ministre des Sciences à cet égard.

À La Moncloa, il y a un malaise avec Feijo parce qu’il se distancie du pacte conclu avec le gouvernement pour le pouvoir judiciaire et dit qu’il ne le connaît pas. Des sources gouvernementales affirment que le populaire Ils le connaissaient parce qu’ils ont manipulé ce document lors de deux réunions que Cuca Gamarra et Esteban González Pons ont tenues avec le ministre Flix Bolaos. Ce document a été pris et discuté.

Bolaos l’a révélé, dit le PP

Du PP, justement, La Moncloa est accusée de vouloir déstabiliser la nouvelle direction du parti. D’abord avec la fuite, disent-ils, d’un pacte non consensuel d’une autre étape avec le comité, et plus tard profitant du tumulte pour tenter d’affronter les dirigeants entrants et sortants de la formation. Tous en quête d’épuiser Feijo à un moment de force dans les sondages et à la veille d’entamer un cours politique crucial pour le PSOE et ses partenaires parlementaires.

Des sources de Gnova ont rejeté ce vendredi les accusations portées par l’exécutif et ont précisé que le document était effectivement sur la table lors de la réunion entre Bolaos et González Pons, mais que ce n’était pas le PP qui avait assisté à la réunion avec ledit accord, mais plutôt c’est le chef de la présidence qui l’a révélé. C’est alors que González Pons se leva. Jusqu’à ce moment, soulignent-ils, personne dans la direction du PP n’était au courant de l’existence dudit accord avec le PSOE.