Le gouvernement exige que l’UE sanctionne « beaucoup plus sévèrement » contre Poutine

La ministre de la Défense, Margarita Robles, est « convaincue » que des mesures « plus dures » doivent être articulées

Margarita Robles, vendredi, lors d'une apparition à La Moncloa.
Margarita Robles, vendredi, lors d’une apparition à La Moncloa.bassinEPE
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« Il est clair que Poutine est prêt à tout : la conquête totale de l’Ukraine et le renversement du président Zelensky. » Par ces mots, la ministre de la Défense, Margarita Robles, a exprimé sa profonde inquiétude face à l’attaque russe contre le pays voisin.

Après avoir exprimé son inquiétude et sa « condamnation totale » dans un entretien avec ETPRobles a exigé « les sanctions les plus sévères pour Poutine, qui ne peut rester impuni ». Au cas où il y aurait des doutes sur le fait que les sanctions actuelles semblent insuffisantes, Robles a ajouté : « Toute la rigueur de la voie des sanctions. UE Il va prendre des mesures beaucoup plus rigoureuses que celles qu’il prend jusqu’à présent, j’en suis convaincu ».

Le ministre estime que le grand atout de l’Occident est « l’unité ». « Si Poutine pensait qu’il allait trouver une UE et une OTAN divisées, il les a trouvées unies et en pleine coordination. »

« C’est une attaque non seulement contre l’Ukraine, mais contre les valeurs de notre démocratie », a souligné le ministre. « Nous ne pouvons pas accepter l’impunité de Poutine », a-t-il proclamé.

Interrogé sur la possibilité d’envoyer davantage de troupes dans les zones frontalières avec l’Ukraine, le ministre a souligné qu’il y a actuellement 350 soldats dans Lettonie140 po Bulgarie et un navire avec environ 300. Au total, 800.

Le chiffre pourrait croître, mais en tout cas ce serait « pour toutes ces mesures qui ont un caractère défensif dissuasif et non offensif pour préserver la paix ». Ne jamais attaquer.

L’Espagne n’enverra pas de troupes en Ukraine, car ce pays n’appartient pas à l’OTAN et la Article 5 du traité de l’Alliance, qui dit que l’agression d’un État membre implique la réponse des autres.

« Mais la frontière de l’Ukraine et celle de tous les pays baltes qui sont à la frontière seront renforcées », a expliqué Robles. « Dans les missions défensives, l’Espagne sera là », a-t-il ajouté.

Il convient de rappeler que le gouvernement a envoyé ce samedi, depuis la base aérienne de Torrejn de Ardoz, dans la Communauté de Madrid, le premier colis de matériel humanitaire, principalement médical et sanitaire, à destination de l’Ukraine.

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, pilote le démarrage de cette opération d’aide, qui part du Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (Aecide). « Nous allons essayer de faire tout ce que nous pouvons dans des circonstances qui ne s’y trompent pas, ils sont ce qu’ils sont, ils sont en temps de guerre », a-t-il déclaré aux médias.

« Nous devons être absolument certains que l’Union européenne et les alliés de l’Otan prendront toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité », a ajouté le ministre, qui a rappelé que l’Otan est « une organisation défensive, pas offensive ». ce cadre qu’ils agissent.

De son côté, le consul d’Ukraine à Barcelone, Artem Vorobiev, a averti dans une interview au journal « El Nacional.cat » que l’aide humanitaire et militaire que l’Ukraine a reçue depuis l’entrée des troupes russes dans le pays jeudi « est malheureusement insuffisante pour arrêter la Russie ». Interrogé textuellement s’il pense être confronté à une troisième guerre mondiale, il a répondu : « Oui, malheureusement », rapporte Europa Press.